Thursday, November 15, 2012

Deux ans


Au début du mois, ma Kiki a eu deux ans, ça été une période intense de sa vie puisque son anniversaire suit l’Halloween de près. Ainsi, en une semaine, elle est allée à son premier party d’Halloween avec les jeunes enfants des Loisirs le vendredi, a reçu les amies de la Poulette avec leur famille à la maison avant d’aller tous ensemble faire le porte à porte le mercredi, puis célébré sa fête le samedi… Bref, musique, sucreries, costumes, gâteau, cadeaux, et plein de monde en concentré = le bonheur pour Kiki!

Elle a tellement aimé toute cette animation, qu’elle porte encore ses ailes de fée, ses souliers de princesse et son tutu, dès le réveil, 13 jours plus tard.

J’ai eu enfin la satisfaction de voir ma Kiki prendre part à l’action, ne plus être seulement spectatrice, mais bien actrice dans la vie de famille. À deux ans, les enfants comprennent tellement plus ce qu’il se passe et sont en mesure de réagir et on les sent vraiment avec nous.

C’est à partir de cet âge, je crois, que j’aime le plus être mère, malgré que j’adore aussi les moments passés avec mes filles à l’étape de nourrisson et de bébé. À deux ans, il me semble que je vis le moment présent, bébé mange, marche, court, parle… on peut commencer à faire des biscuits à l’emporte-pièce, se déguiser, apprendre à découper, dessiner… on se comprend mieux.

Je suis chanceuse car ma kiki vit intensément sa période « princesse » et je trouve ça mignon à craquer. C’est une comédienne née, elle chante, danse, prend des poses de star, et elle est merveilleusement charmante.

Oui, gracieuse et drôle, par contre, qui dit passionnée, dit émotive, et ça se sent qu’elle vit aussi son terrible deux avec passion :) Ahlala, elle sait se faire entendre, cette petite diva… oulalah, c’est qu’elle a une voix qui porte et de petits cris stridents, aye!

Mais on arrive à en rire, car elle est vive et très gentille. Elle s’intéresse aux autres, nous demande si on a bien dormi, appelle par son prénom la petite fille qu’on vient de lui présenter.

Je suis contente de voir la petite fille qu’elle devient. Je suis heureuse de voir combien mes petites sont différentes, chacune à sa personnalité, mais elles sont aussi toutes les trois en santé, intelligentes et belles.

Saturday, October 6, 2012

Comment ça va?


Je ne blogue pas aussi souvent que je le voudrais. Je procrastine beaucoup (quoi de neuf?) et ça me désole… mais bon, voici des nouvelles et comment sa passe la vie de famille à cinq.

Même si je m’améliore et que je trouve cela assez facile, c’est en même temps beaucoup de travail pour la fille désorganisée que je suis. Si seulement je n’avais en ce moment que le quotidien habituel à m’occuper… mais non… En plus de m’habituer à la nouvelle dynamique familiale, il y a différentes choses qui rendent mon expérience un peu plus laborieuse.

L’entrepôt de vêtements

J’ai une vingtaine de boîtes de vêtements usés que j’avais achetés pour ma plus grande ou qui viennent d’une amie qui a eu aussi deux filles et qui en avait reçu d’autres amies… Vous voyez le genre? En plus de vêtements neufs qui m‘ont été offerts. Je dois faire le tri car ça occupe vraiment trop de place dans la maison et beaucoup de ces vêtements ne serviront jamais parce qu’ils ne me plaisent pas, d’autres sont décolorés ou défraîchis, d’autres pas de la bonne saison pour l’âge de mes filles, qui ne leur font pas bien ou simplement parce qu’ils sont mal classés et que je ne les trouve pas à temps. Il y a aussi des dizaines de paires de chaussures, presque neuves parce que les petits pieds grandissent vite, ou usées. Je dois faire le tri en fonction de Kiki qui grandit, mais aussi de Katou. Je deviens folle, je ne sais pas par où commencer. Je suis tentée de tout donner tellement ça m’épuise, en même temps, je suppose que de faire face à cette montagne de vêtements me permettra de faire des économies.

Le ménage « d’après sinistre » et le dynamitage

Avec les rénovations, il y a eu beaucoup de poussière dans le sous-sol, beaucoup de choses ont été déplacées et on réalise que beaucoup de ces objets ne sont pas nécessairement utiles et qu’on devrait s’en débarrasser. On doit faire une bonne séance de dynamitage, comme le dirait Sophie Legault. Encore là, on doit trier et donner. En plus de nettoyer, épousseter, passer à l’action… Mais, moi, je me sens dépassée et fatiguée. Ça m’énerve.

La réorganisation de l’espace

Avec l’arrivée d’une troisième petite fille, il nous a fallu adapter les chambres. Ça demandé beaucoup de travail au Papa qui a construit un beau lit à la Poulette… mais ça ne suffit pas. Kiki n’a pas encore commencé à dormir dans son lit de grande, ce qui fait que Katou dort encore dans le parc dans notre chambre. J’apprécie être près de bébé la nuit mais j’ai hâte qu’elle ait enfin son lit, plus sécuritaire à mes yeux. On doit faire la transition au lit de grande mais Kiki ne semble pas prête et je ne me sens pas l’énergie de passer plusieurs nuits à la surveiller étroitement. Elle aura deux ans le mois prochain, je commencerai à ce moment là. En attendant, le parc dans notre petite chambre prend beaucoup d’espace.

Vie de famille

En ce qui concerne la vie de famille, j’apprends à jongler et ça va de mieux en mieux, même si cela n’a jamais été vraiment difficile, compte tenu que ma Katou est un bon bébé et ma Kiki et ma Poulette ont bien accepté l’arrivée de leur petite sœur.

Un ange

Katou a maintenant 11 semaines. Depuis qu’elle est née, elle dort bien la nuit. C’est mon premier bébé qui s’endort facilement et qui reste couché sur le dos dans son lit. Déjà, depuis deux ou trois semaines, je ne dors plus avec elle la nuit, elle finit sa nuit dans son lit comme un grande. Comme la Poulette, elle a beaucoup de tonus, se tient bien la tête haute couchée sur le ventre depuis qu’elle a à peine deux semaines. Elle arrive aussi à se tourner, depuis un certain temps, de couchée sur le ventre à sur le dos. Contrairement à ses sœurs, elle ne fait pas de coliques et ne régurgite pas. C’est vraiment un petit bébé heureux et souriant, elle gazouille et rit déjà. Je suis vraiment choyée.

J’ai deux bébés

L’autre jour, en allant chercher la Poulette à l’école avec les deux petites, un petit garçon m’a regardé et m’a dit « Tu as deux bébés? », je lui ai répondu « Mais non, un bébé et une petite fille… et ma grande fille est là-bas. » Puis, en y repensant, je me suis rendue compte que j’avais presque deux bébés. Même si ma Kiki me paraît beaucoup plus grande depuis l’arrivée de Katou, elle est encore petite. Deux petites filles aux couches, qui ont une suce pour dormir, qui ont besoin de nos bras pour monter ou descendre, qui n’arrivent pas toujours à se faire comprendre, même si Kiki jase beaucoup pour son âge, il reste encore certaines choses qu’elle n’arrive pas à exprimer. C’est du sport et je me trouve bonne quand je me regarde aller parfois, mais j’aime ça. J’ai hâte de voir comment elles s’entendront plus tard. J’espère qu’elles aimeront bricoler et faire des biscuits avec moi, se déguiser et jouer aux princesses. J’ai hâte de voir.

Grande, grande sœur

En ce qui concerne ma Poulette, bien que la différence d’âge complique un peu la dynamique (différents rythme, activités et intérêts), je dois avouer en contrepartie que son aide m’est précieuse. Elle surveille souvent Katou quand je dois m’éloigner pour ne pas qu’elle se fasse cajoler trop vigoureusement par Kiki, qui l’aime maladroitement, elle secoure Kiki quand elle est mal prise et que je suis occupée avec Katou, me rend service à maintes occasions. Grande Poulette… elle est si gentille de m’aider et je sais que ce n’est pas sa responsabilité… il ne faut pas que j’oublie qu’elle est aussi encore une petite fille de deuxième année.

Bref, la vie de famille avec un nouveau né, c’est sur que ça prend une certaine adaptation, mais ça va bien.

Monday, August 6, 2012

Enfin, la voici


Et voilà, c’est fait, j’ai donné naissance à ma troisième petite fille, le 22 juillet dernier. Chaque grossesse est différente et chaque accouchement, toute une aventure. Cette fois-ci encore, j’ai eu la chance d’accoucher naturellement, sans épidurale. En fait, quand, je suis arrivée à l’hôpital, j’étais prête à accoucher, il ne restait qu’à crever les eaux et pousser.

 Les vraies contractions avaient commencé à 22h30, 6 jours après ma date prévue d’accouchement, elles étaient aux 10 minutes environ, mais elles me faisaient vraiment mal… vers 23h30, j’ai appelé le département de maternité leur disant que mon travail était bien débuté et que, selon mon expérience, je devrais me rendre à l’hôpital. On m’a répondu d’aller prendre un bain et d’attendre que mes contractions soient aux 5 minutes pendant une heure, même si c’était ma troisième grossesse. Comme je devais avoir les antibiotiques pour le strepto B et qu’on n’avait pas eu le temps de faire la perfusion complètement à mon deuxième accouchement, je lui ai fait part de mon inquiétude, mais elle a insisté pour que j’attende encore. 

Un peu contrariée, j’ai suivi les conseils, pris mon bain et continué de compter les intervalles… à 3h du matin, j’étais toujours aux 10 minutes et je suis allée aux toilettes, puis tout à coup, je suis descendue aux 5 minutes...  je n’ai pas attendu une heure pour appeler ma belle-sœur pour qu’elle vienne garder les filles (heureusement, elle habitute à cinq minutes).

Nous sommes alors partis vers l’hôpital. À mon arrivée, on ne m’a pas prise aux sérieux quand j’ai dit de se dépêcher à faire la perfusion…  Les infirmières faisaient leur routine habituelle, prenaient leur temps… finalement le docteur est venu et a vérifié l’état de progression de mon travail. «Tu es prête », qu’elle m’a dit…  « si je romps tes eaux,  il sera temps de pousser… par contre, on va attendre pour laisser le plus de temps possible pour la perfusion ». Ah ben maudit! Je le savais et maintenant je devais continuer à avoir des contractions pour la perfusion, génial! Heureusement, cinq minutes plus tard, une étudiante a mesuré mon col à nouveau et a percé la poche sans le vouloir. Ouf!  Tant pis pour le traitement… Pardonnez-moi les détails... mais, ce que je poussais aux toilettes à la maison avant de tomber aux cinq minutes n'était finalement pas une envie... mais bien bébé... une chance que la poche des eaux n'avait pas crévé à ce moment là.

Les poussées n’ont pas été bien longues, sauf que mon bébé de neuf livres avait la tête de côté, alors la médecin a aidé à la replacer, puis, une fois la tête passée, une épaule était bloquée, alors elle a fait une manoeuvre dont je ne me souviens pas, tellement j’étais occupée à pousser. Puis, enfin, Katherine était collée sur moi, une heure et demi après mon arrivée à l’hôpital.

Je peux dire qu’à la fin de cette grossesse, j’en avais assez de cette chaleur intense et du poids de ma bedaine qui rendaient les journées lourdes, autant physiquement que moralement. Mais, une fois la petite dans mes bras, tous ces sentiments négatifs se sont estompés. Quel bonheur!

Le Papa est parti rejoindre les filles à la maison et je suis restée avec ma petite merveille. Puis, ils sont venus me visiter dans l’après-midi. La Poulette était heureuse et fière et Kiki était épatée devant cette nouvelle petite sœur qui avait des pieds, un nez, des yeux, alouette! 

Jusqu’à présent, Kiki réagit très bien. Elle lui chante des chansons, danse devant elle au rythme de la chaise musicale, lui donne des bisous, l’appelle par son nom « Kakrine », « ma sœur », promène sa poupée bébé (qui est presque aussi grosse que le vrai bébé) partout et change sa couche. C’est mignon comme tout.

Cet après-midi, j’ai mis mon linge de maternité dans un sac pour les donner ou jeter puisque je n’en ai plus besoin et qu’ils ont fait leur temps… quoique je n’ai pas osé y mettre quelques petites robes qui m’ont bien servie… sait-on jamais J

Wednesday, July 11, 2012

Impatiente


Je dois avouer que je n’en peux plus… S’il y en a qui adorent être enceintes, ce n’est certes pas mon cas. J'ai beau me dire que je dois apprécier ces derniers moments puisqu'il s'agit probablement de ma dernière grossesse, mais ça ne change rien à ma lassitude. À mon RDV de 38 semaines et 4 jours, j'étais à peine ouverte à un et le col n'était pas effacé. J'étais un peu déçue.

Depuis une semaine et demie environ, je suis en stand by, même si je sais qu’il reste encore quelques jours avant la date prévue d’accouchement. Je suis super attentive à tout ce qui se passe dans mon corps, au moindre petit tiraillement, et je me sens dans un état d’attente quasiment hypnotique… on dirait que je ne suis pas toute là, que le fait d’attendre me paraît si pénible que je me maintiens dans la lune pour ne pas y penser. Je fais la sieste dès que c'est possible pour que le temps passe plus vite.

Je voudrais profiter de la superbe température que nous avons et faire une tonne de choses avec Kiki, comme aller à la pataugeoire ou cueillir des fraises, mais ça me semble comme une montagne... et puis j'ai peur de m'éloigner seule avec Kiki... même si je n'ai jamais crevé mes eaux avant d'arriver à l’hôpital. Le ménage de la maison tire de l’arrière et avec les rénovations c’est encore plus décourageant. Je me trouve un peu mère indigne et je n’aime pas ça.

Il me semble que les minutes s’égrainent trop lentement. Moi qui croyais que cette grossesse passerait très vite puisque j'étais si occupée avec mes deux autres. Pourtant, ma petite a parfaitement le droit de profiter de ces derniers jours bien en sécurité dans mon ventre. Je ne lui en veux pas de prendre son temps, seulement j’aimerais qu’elle arrive avant le jour de la fête de ma Poulette.

J'ai trop hâte de la tenir dans mes bras.

Tuesday, July 3, 2012

Ça s'en vient


38 semaines, la fin de la grossesse et le début d’une nouvelle aventure approchent. Je peux dire, en fin de compte, que mon corps est un bon soldat. Il m’a permi de bien vivre cette grossesse sans maux et, j’ose dire, plus facilement que la seconde grossesse où j’avais les doigts engourdis et souvent des douleurs ligamentaires, problèmes que je n’ai pratiquement pas eus durant cette troisième grossesse. Je n’ai fait ni yoga, ni aquaforme cette fois-ci, mais je suis persuadée que mes marches quotidiennes avec Kiki et mes mouvements et changements de position presque constants (assise par terre pour jouer dans le sable, debout pour pousser Kiki sur la balançoire, penchée pour la prendre) valent tous les étirements et entraînements possibles!

La semaine passée, j’ai passé une superbe journée avec la Poulette au Festival de Jazz et j’en suis très heureuse. Nous avons été voir le spectacle de la Petite école du Jazz, nous avons mangé du St-Hubert dans les marches de la Place des arts, puis elle s’est arrosée dans les jets d’eau, enfin, elle a joué un peu dans l’aire réservée aux enfants. C’était quand même un bon effort de la suivre avec ma grosse bedaine mais je voulais lui offrir ce temps précieux avec moi. D’ailleurs, je la trouve très souriante et je crois bien qu’elle apprécie ces moments et le début de ses vacances, même s’il n’y a pas de voyage au programme, ni de traversée du Canada!

La Poulette et Kiki ont l’air de bien s’entendre. J’adore quand la Poulette insiste pour lire l’histoire de Kiki avant le dodo. C’est plaisant de les voir toutes les deux, elles cueillent des framboises dans la cour, la Poulette pousse Kiki dans la balançoire, elles « jouent » ensemble aux barbies… Quel bonheur J



Ma petite Kiki, de son côté, grandit et elle est tellement mignonne. Elle dit « allo » à tous ceux qu’elle rencontre avec un geste de la main. Elle peut faire à la marche le tour du bloc, souvent en poussant sa propre petite poussette de bébé. Lorsqu’elle veut aller prendre une marche après le souper, elle m’apporte mes souliers, un chapeau à la Poulette et se met un chapeau sur la tête. Elle jase beaucoup et souvent se balade en chantant et en faisant de grands mouvements avec ses bras pour accompagner la chanson.


En général, nous vivons une belle période… malgré le problème que nous avons eu avec la salle de bain du sous-sol que nous avons du démolir… Et tant qu’à la refaire et investir, nous avons décidé de l’agrandir un peu et de l’améliorer… Malheureusement, ce n’était pas dans nos plans à court terme, nous n’avons même pas eu le temps de rêver à un nouvel aménagement que, déjà, le sous-sol s’est transformé en chantier. C’est un soucis dont on se serait passé en cette fin de grossesse. D’autant plus que nous n’avons plus qu’un seul salaire. Le bon côté est que nous aurons une belle salle de bain bientôt.

Thursday, June 21, 2012

Dans seulement quelques jours

Oh my! 26 jours avant ma dpa... comme dans il-ne-reste-que-trois-semaines-complètes. J'ai hâte, j'ai un peu le trac... Je me demande bien si je devrai quitter pour l'hôpital au milieu de la nuit ou le jour. J'ai bien hâte de voir si j'accoucherai quelques jours en avance ou en retard ou à la date prévue... Je suis curieuse de voir comment Kiki acceptera ce gros changement dans sa vie. Je suis moins inquiète pour la Poulette car elle est capable de comprendre et l'a déjà vécu avec l'arrivée de Kiki. Je commence à être un peu nerveuse. Heureusement, ces temps-ci, je dors comme une bûche. Ça me permet de me reposer... quoique... 

La semaine prochaine, la Poulette qui n'a plus d'école sera avec moi toute la journée. Je compte bien amener Kiki à la garderie au moins deux jours, question de passer du temps avec ma grande... je cherche justement quel type d'activité je pourrais faire avec elle sans être trop limitée par ma bedaine de 37 semaines.

La semaine suivante, la garderie de Kiki sera fermée pour deux semaines (vacances des éducateurs). Je ne pourrai donc pas prendre de "congé", comme je l'ai fait dans les quelques dernières semaines. En fait, si j'allais porter Kiki à la garderie deux jours par semaine, c'était surtout parce qu'elle aime jouer avec les amis et que ça lui permet de socialiser un peu, et parce que je sais que j'aurai peut-être besoin qu'elle y aille quelques jours par semaine pendant les premières semaines de bébé. J'en profitais également pour relaxer un peu ou aller à mes RDV. On s'entend que prendre soin d'un bébé de 20 mois avec une bedaine de 30 semaines et plus, c'est demandant. Juste aller au parc, la soulever pour la mettre dans la balançoire, la suivre, se tenir prête pour ne pas qu'elle tombe dans les jeux... ouf! Bref, pour ma 38 et 39e semaines de grossesse, je serai seule avec Kiki à temps plein. Heureusement que la Poulette ira au camp de jour.


Dans la maison, c'est le branle-bas de combat :) On a du échanger les filles de chambre pour que les deux plus petites puissent se partager la plus "grande" chambre... Puisque la Poulette rêvait d'avoir un lit à deux étages et comme la chambre est plutôt petite, le Papa lui a construit un lit mezzanine où il y aura de l'espace pour faire ses devoirs et ranger ses jouets en-dessous du lit. J'aime beaucoup le résultat. Quant aux deux petites, la chambre sera un peu mieux aménagée sous peu, lorsque nous récupérerons le petit lit que nous prêtent nos amis. Je me demande bien comment nous allons faire entrer tout ça. Ça sera tout un défi mais je reste positive.

Plusieurs questions circulent dans ma tête sur la façon dont nous allons nous adapter à cette dynamique à trois enfants. Quand ça devient trop stressant, je prends une grande respiration et me rassure en me disant que nous ne serons pas les premiers et que nous sommes intelligents et saurons trouver des solutions.

Tuesday, June 19, 2012

La fête de la poulette

En fin de semaine, nous avons fêté les 7 ans de ma grande Poulette. Comme c’est le cas depuis quelques années, nous avons décidé de célébrer son anniversaire en avance, question de réunir toutes les amies avant les vacances et, cette année, question de ne pas avoir à faire la fête dans le département des naissances de l’hôpital (ma date prévue d’accouchement est le même jour que la fête de la Poulette).

Les invitations
Trois semaines avant l’événement, la Poulette et moi avons préparé de jolies cartes d’invitation avec des revues, du papier, de la colle et des crayons. La Poulette a été persévérante dans la recherche des images dont nous avions besoin et elle était très contente du résultat. Moi aussi d’ailleurs.

La veille
La veille de la fête, la Poulette avait une journée pédagogique, alors j’ai décidé d’aller porter Kiki à la garderie et de préparer la fête avec ma grande.

Nous sommes d’abord allées faire des commissions en vue de la fête. Ensuite, nous avons préparé ensemble le gâteau. Une de mes amies m’avait donné l’idée de faire le gâteau en Rice Krispies. La Poulette a compté les guimauves, rempli les tasses de céréales, brassé le mélange. Ça été vite fait, bien fait et le résultat était assez succulent.

Puis, nous avons fait du bricolage. Cette année, je ne voulais pas faire de sacs surprises aux invitées… je trouve le concept étrange. Pourquoi donner un cadeau aux enfants à qui l’on offre déjà des activités et du gâteau, alors que ce ne sont pas les fêtés? M’enfin… connaissant les attentes habituelles des enfants et n’ayant pas pris le temps de prévenir les parents de mon intention avant, je n’ai pas fait de sacs surprises… nous avons plutôt acheté des petits coffres aux trésors au magasin du dollar que nous avons décorés ensemble, la Poulette et moi, et que nous avons remplis avec de petites babioles : chocolat, barrette, collants, trompette et faux diamants.

L’activité de bricolage avec ma fille a été tellement agréable que ça valait la dépense, qui a été tout à fait raisonnable.

Toutes les amies ont répondu positivement à l’invitation, sauf une qui ne pouvait pas participer parce qu’elle devait aller à Québec. Pour fêter la Poulette à sa façon, elle l’a donc invitée à coucher chez elle la veille de la fête. Ça commençait bien la fête, après la belle journée que nous avions passée ensemble.


La fête
Comme je suis lourde et fatiguée ces temps-ci (encore plus que d’habitude), je ne voulais pas organiser une grosse fête. Je souhaitais donc avoir du beau temps afin de pouvoir les laisser jouer dehors dans la cour, les amener jouer au parc une partie de la célébration et faire le lunch sur le BBQ.

J’ai été exaucée, il a fait un temps superbe. Nous avons pique niqué dans la cour et mangé des mini-hamburgers, des crudités et une petite collation amusante. Elles ont joué à la corde à danser, se sont balancées et ont crayonné avec de la craie sur les tuiles.

 J’avais aussi prévu un atelier de créativité inspiré d’une retraite créative à laquelle j’avais participé en automne dernier. Il y avait une toile pour chaque enfant. Ils devaient commencer à peindre avec une seule couleur sur une des toiles pendant cinq minutes et lorsque le temps s’était écoulé, ils devaient changer de couleur et peindre sur la toile à leur droite, ainsi de suite jusqu’à ce qu’ils aient eu la chance de peindre sur chacune des toiles. À tour de rôle, ils ont participé à la création de sept œuvres d’art qu’ils ont signés à l’arrière. À la fin de la fête, ils sont repartis avec une des toiles pigée au hasard.

La fête s’est très bien déroulée, grâce au soleil, à la précieuse participation du Papa et de l’aide généreuse d’une des mamans. Le plus gratifiant a été lorsque ma fille m'a dit à la fin de la journée, avec un soupir de petite fille comblée : " Maman, merci pour la très belle fête! "

Friday, June 8, 2012

Quotidien

J'ai tellement l'impression que je ne fais rien ces jours-ci... surtout, rien de très spécial avec les enfants. Un quotidien tout ce qu'il y a de plus ordinaire. La grande va à l'école, la petite reste avec moi la semaine ou va à la garderie... Elles jouent dans la cour, on va au parc, au marché Jean-Talon, faire des commissions ou des visites chez Papi et Mamie, des amies viennent parfois jouer à la maison ou c'est la Poulette qui y va, elle a son cours de gymnastique le samedi matin et on jardine un peu... c'est pas mal tout.

La semaine dernière, on a fabriqué ensemble des cartes pour sa fête qui s'en vient samedi prochain. J'étais très contente d'avoir fait avec elle quelque chose d'amusant. Ça ne me prend pas souvent ces jours-ci, entre les repas, la vaisselle, les devoirs, et les soins de Kiki,

Je n'ai rien de prévu d'exceptionnel pour sa fête. Au départ, je voulais inviter ses meilleures amies à coucher à la maison, avec pop corn, film et pyjama... mais plus ça avançait et plus ma fatigue agumentait, moins je me voyais gérer 5 ou 6 petites placoteuses. Heureusement, entre temps, une maman a organisé un party de filles, où toutes les bonnes amies de la Poulette étaient invitées à coucher. Elles se sont endormies très tard, une des petites à voulu rentrer chez elle, une autre a fait une crise... Je peux vous dire que j'étais presque contente de ne pas avoir eu à gérer ça :)

En attendant, vendredi prochain, c'est une journée pédagogique et je compte bien laisser Kiki à la garderie et prendre le temps de préparer la fête avec la Poulette. On fera sans doute le gâteau et des petites collations amusantes.

Tuesday, June 5, 2012

Nouvelle dynamique financière


Depuis deux semaines maintenant, je ne prends plus de contrat, je ne recevrai donc plus de salaire pour la prochaine année. Je savais, depuis que j’ai décidé de ne pas retourner travailler à temps plein, que je ne recevrais pas de prestation de RQAP. Je savais qe nous prenions ce risque de n’avoir qu’un seul salaire. Je savais que nous allions devoir revoir notre façon de fonctionner et gérer nos dépenses. Je le savais, mais ce n’était encore que théorique.

Avec le retour de Vancouver, ma deuxième grossesse et la suivante, et comme je ne travaillais que quelques heures par semaine, je n’ai pas mis d'argent de côté… contrairement à l’époque où je travaillais à temps plein et que ma banque m’appelait pour me proposer des solutions de placements. Il est révolu, ce temps là. Mon compte en banque a subi une cure d’amaigrissement et mes économies ont fondu au soleil. 

Je l’ai réalisé quand j’ai fait un chèque ce mois-ci pour la garderie et que j’ai du regarder mon solde afin de m’assurer que j’avais les liquidités. Soudainement, mon cœur s’est serré… « Oh my… ça y est, je ne suis plus indépendante » que je me suis dit… Le choc! Je me suis mise à pleurer dans les bras de mon conjoint. Heureusement que j’attends encore le chèque de mon dernier contrat, ça va me faire un petit coussin pendant quelques semaines.

Nous sommes pourtant loins d’être pauvres. Mon conjoint a un salaire suffisant pour nous permettre de vivre dignement, même confortablement (enfin, je crois), si on considère que le revenu familial moyen des québécois en 2010 était de 59 000$ (source). Par contre, je n'avais jamais à lui demander de l'argent quand j'allais faire des commissions ou si j'avais envie d'aller bruncher avec une amie. Je ne suis pas dépensière mais j'aime bien avoir mon autonomie.

Évidemment, il n’y aura pas de voyage au programme pour les prochaines années... je vais probablement endurer mon manteau un hiver de plus, on ne va pas faire de folles dépenses et apprécier ce que nous avons.

Je ne suis pas la seule à vouloir consacrer du temps à mes enfants et leur offrir un rythme de vie moins rapide, j’ai lu ce matin le témoignage de quelques mamans à la maison et ça me confirme que je fais le bon choix, et c'est le mode de vie dont je rêvais. J’aurai évidemment tout mon temps pour aller travailler lorsque mes filles seront grandes et le coeur léger d'avoir pu passer tout ce temps avec elles.

D'ici là, je vais m'adapter à cette nouvelle dynamique financière.

Sunday, May 27, 2012

Des nouvelles de ma famille

Ma grossesse

Aujourd’hui, je suis à 33 semaines de grossesse (sa). Je compte les jours d’ici le moment merveilleux où je tiendrai ma troisième petite fille dans mes bras. Comme à chaque grossesse, je me sens lourde, lente et fatiguée mais je sais que je vais arriver à tenir jusqu’au bout de l’aventure.
Ce que j’aime le plus de cette grossesse est de sentir bébé bouger aussi bien. À mes deux premières grossesses, la partie épaisse du placenta était devant alors je ne sentais pas avec autant de clarté les petits membres bouger. Cette fois-ci c’est différent, c’est merveilleux et impressionnant.
Ma seule inquiétude durant cette grossesse est mon manque d’appétit. Je dois me forcer pour manger et parfois ma lassitude est plus forte que moi et je me rends compte à la fin de la journée que je n’ai pas assez mangé… ou assez bien mangé. Heureusement, je prends des Materna et ça doit compenser un peu pour bébé. Jusqu’à présent, j’ai du prendre environ 17 livres, ce qui est une couple de livres de moins comparé à mes autres grossesses mais c’est une prise de poids somme toute assez normale selon les livres. Il faut dire que je cours et force un peu plus ce coup-ci avec ma petite Cocotte qui trotte et grimpe partout maintenant J.
Ma Kiki
Kiki est une petite fille adorable à ses heures, sociable, drôle et volubile, elle adore chanter, danser, jouer dehors, elle mange bien en général et fait de belles nuits. Sauf que, depuis quelque temps, il y a des journées où elle est difficile à comprendre. Elle se jette par terre et fait la crise du bacon, refuse de manger des aliments qu'elle aime normalement, se réveille plusieurs fois la nuit… au début, je croyais qu’elle avait mal à cause de la poussée dentaire (il y a bien deux canines qui commencent à pousser) puis, le docteur à son rendez-vous de 18 mois a vu du liquide dans ses oreilles. On a pensé alors que c’était la fin d’une otite, ce qui expliquait ses sauts d’humeur. Puis, voyant son humeur empirer, nous sommes retournés voir le docteur la semaine suivante, qui lui a prescrit des antibiotiques. Après deux jours de traitement, on a retrouvé notre ange. Pendant une semaine, elle était un amour. Mais, ce week-end, notre petit diable est revenu… Alors, je me demande si c’est encore les dents, l’otite qui n’a pas complètement guéri ou simplement un terrible deux assez fort. N’empêche qu’elle a de belles qualités, que je l’adore et qu’elle est trop mignonne avec ses petites frisettes, sa démarche assurée, sa curiosité et son vocabulaire qui devient de plus en plus clair. De plus, elle répète tout ce que sa grande sœur fait et, ça, c’est plus que charmant. J'aime les voir faire des folies ensemble.
La Poulette
Elle va bientôt terminer sa première année. Je suis allée avec sa classe à deux activités scolaires. Ça m’a fait plaisir de voir comment elle interagit avec les autres et surtout comment elle s’intéresse et participe avec spontanéité et intelligence. Je suis très fière d’elle. Ces jours-ci, elle fait de la gymnastique et elle aime beaucoup ça. C’est fou de la voir aller, elle fait la roue, se tient sur la tête, se pend à la balançoire et n’a pas tellement peur d’essayer de nouvelles choses.
Récemment, elle s’est mise à faire elle-même sa toilette. Le matin, elle entre dans la salle de bain, s’habille, se coiffe, se brosse les dents et en ressort prête à partir pour l’école. Elle grandit et, à ma grande surprise, elle est coquette, même si elle déteste les bijoux.
Elle est vraiment gentille et patiente avec sa sœur. Des fois, on dirait une petite maman tellement elle veille sur elle. Parfois, elle prend son rôle un peu trop au sérieux J


Wednesday, April 4, 2012

Où j'en suis avec ma carrière

En septembre, lorsque mon congé de maternité prenait fin et que je m’apprêtais à retourner sur le marché du travail, j’avais entrepris un programme de réorientation. Le but était de trouver un emploi qui me convenait mieux. Au bout de cette session de trois mois, comprenant de l’introspection, des tests, de la recherche sur le marché, des entrevues d’information et des stages d’une demi-journée, j’en étais venue à la conclusion que je ne voulais pas faire du 9h à 17h pendant que mes enfants sont jeunes et que je prendrais ça plus relax pendant les prochaines années, en acceptant des contrats ici et là tout en essayant de développer certains talents.

Les contrats
En ce qui concerne les contrats, ça déboule depuis que j’en ai pris la décision. Dès la fin de mon programme, je commençais à travailler une journée par semaine comme journaliste surnuméraire. Puis, en janvier, une ancienne collègue avait besoin d’un coup de main pendant six semaines car elle s’était brisé le poignet. J’y ai fait trois jours/semaine avec des heures flexibles qui me convenaient. Quand cela fut terminé, j’ai appris que mon poste de surnuméraire avait été coupé. C’était tant mieux car la relâche était la semaine suivante et j’ai eu toute ma semaine avec mes filles. Une semaine plus tard, je remplaçais un journaliste en congé sans solde, trois jours la première semaine, puis, deux, la suivante. Pendant ce temps, une amie m’a demandé si je pouvais lui donner un coup de main à son travail, 20h/semaines, pour quelques semaines parce que son employé devait la quitter et qu’elle avait une surcharge de travail… Ainsi, je n’ai pas arrêté depuis la fin de ma formation… J’ai même du refuser quelques semaines à temps plein au journal où le journaliste que je remplaçais avait donné sa démission la même semaine. Bref, je trouve tout cela très intéressant et drôlement bien synchronisé.


Les talents
Il y a un talent que j’ai toujours su que j’avais mais que j’ai toujours estimé insuffisant pour en faire un métier; le dessin. Je me suis donc inscrite au Collège à un cours visant à me perfectionner… j’ai choisi ce cours un peu trop rapidement peut-être, sans savoir ce qui m’attendait…

Il s’avère que ce cours en est un de perspective, de dessin qu’on peut appeler plus technique, que l’on fait avec une règle, une équerre, des effaces et un bouclier, des rallonges pour placer nos points de fuite, et toute une connaissance en la matière. Ça adonne bien, car je comprends plutôt bien la logique et les mathématiques, ça me sert dans ce type de dessin.

Par contre, cela demande un travail minutieux et c’est là ma faiblesse. J’ai toujours bien fait mon travail mais je suis quelqu’un qui travaille vite et qui n’aime pas aller dans les détails. Mon professeur m’avait prévenue : «Tu peux être la meilleure en dessin dans ton entourage, mais c’est autre chose quand tu te retrouves dans une classe avec d’autres personnes qui partagent ce talent. Tu n’es alors plus nécessairement la meilleure. Je ne te connais pas et je n’ai rien contre toi, mais j’ai l’impression que tu es un peu botcheuse.» Ouf… l’orgueilleuse en moi en avait alors pris tout un coup…

En fait, j’ai toujours fait mes devoirs à la dernière minute (je suis une procrastinatrice – vous le saviez déjà), mais, avec les enfants et les contrats, la grossesse et la fatigue, j’ai du me discipliner et m’y mettre tôt. Alors, ça m’a demandé beaucoup d’effort pour y arriver. Par contre, les résultats jusqu’à présent me plaisent et j’y trouve une certaine satisfaction. D’autant plus que mes efforts portent fruit… et ma moyenne est présentement plutôt forte.

Je suis contente que mon professeur m’ait mise au défi, sinon, à quoi m’aurait servi ce cours si je n’avais eu aucun effort à mettre et qu’il m’aurait suffit de me complaire dans ce que je savais déjà? Mon but est de me développer, d’apprendre et d’en sortir enrichie. Je crois que je suis sur la bonne voie.

Ma vie en ce moment
Bref, ceci est ma vie en ce moment, parsemée de tâches diverses et divertissantes. J’accompagne ma grande et sa classe à des sorties scolaires, je passe du temps avec ma Kiki qui ne va pas à la garderie plus de deux ou trois jours par semaine. Je me perfectionne en dessin, j’améliore mon style d’écriture journalistique, je me fais connaître dans différents milieux de travail, je reçois des compliments et des encouragements sur ce que je fais, et, comble de bonheur, ma bedaine pousse à vue d’œil et cet été nous serons une belle famille de cinq.

Thursday, March 8, 2012

Vivre la famille à plus d'un enfant

21 semaines et demi. À la même période, lors de ma dernière grossesse, je traversais le Canada. Je ne me souviens pas m'être sentie aussi lourde. En fait, celle que je trouve lourde ces jours-ci, c'est ma Kiki! J'ai bien hâte qu'elle marche allègrement. Elle est capable de se tenir debout et de faire de courtes distances quand elle le veut bien mais elle n'est pas prête à se lancer. Et puis, elle se déplace tellement plus rapidement à quatre pattes. Bref, elle devient lourde à porter, surtout parce que j'ai un beau bedon bien rond à porter également.

Quand je regarde ma Kiki, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elle n'aura surement pas l'occasion de voyager comme ma Poulette, d'avoir toute mon attention aussi souvent, d'être la reine. De profiter d'une maman plus jeune et moins fatiguée et de porter tout plein de vêtements neufs. De vivre dans l'Ouest canadien et d'apprendre l'anglais aussi jeune.

Souvent, même, j'ai l'impression qu'elle est spectatrice de sa grande soeur... Parce qu'elle suit, elle ne participe pas vraiment à l'activité, comme lorsqu'on va glisser ou que je fais des biscuits et même quand je vais chercher avec elle la Poulette à l'école, elle m'accompagne.

Je m'en fais beaucoup avec cela, et pourtant, quand j'y pense, elle a de la chance cette Kiki, des privilèges que la poulette n'a pas toujours eu.

Elle n'est pas seule enfant dans la maison, sa grande soeur l'adore et veille sur elle, et elle aura bientôt une petite soeur pour lui tenir compagnie et partager son monde de la petite-enfance. Elle a accès plus jeune à toutes sortes de jouets que la Poulette avait eus un après l'autre au fil des années. En plus des petits cadeaux qu'elle reçoit à Noël, ça lui en fait une belle variété. Elle a papa et maman à la maison, on se souvient que la Poulette a vécu une toute autre réalité pendant un certain temps. Elle vit depuis qu'elle est née dans une assez grande maison avec une chambre bien décorée et une grande cour. Maman ne travaille pas à plein temps et l'envoie donc bien moins souvent à la garderie, en plus elle peut jouer avec elle pendant que la Poulette est à l'école. Elle sort presque tous les jours pour faire un tour de poussette lorsqu'on va chercher la Poulette.

Bref, ma Kiki vit dans des conditions somme toute assez agréables et, un jour, elle pourra bricoler avec moi et participer plus activement aux autres activités.

Là, je me demande quelle sera la vie de ma petite troisième. J'espère qu'elle sera tout aussi privilégiée et aimée que mes deux premières, parce que là, mon attention sera divisé un trois... ouf!

Wednesday, February 22, 2012

Avez vous vu l'hiver passer?


Eh bien, ça va faire deux ans que je suis de retour au Québec et je n'ai pas eu d'hiver comme je les espérais... On a eu, quoi, deux ou trois petites tempêtes? Je suis sortie une seule fois faire de la raquette. Je suis allée prendre une longue marche au chalet de nos amis et une le jour de Noel autour de l'Hôtel Chanteclerc. J'ai fait une petite ballade au parc nature de l'Ile-de-la-Visitation, où la Poulette a glissé. Chéri est allé avec la Poulette glisser et patiner sur le Mont-Royal. Ça été notre hiver montréalais. Ça ne fait pas beaucoup d'activités extérieures. On aurait pu aller dans le nord, je sais... mais ce n'est pas toujours évident de partir si loin pour une activité et revenir avec bébé qui ne dort pas vraiment dans la voiture.

Je pense que mon mari a sorti la souffleuse trois fois et la Ville de Montréal, son attirail de déneigement à peu près autant. Elle a plutôt décidé de laisser le peu de neige glacer sur le bord des rues et les trottoirs en attendant qu'elle dégèle. Ça fait que depuis la dernière neige de je ne sais plus trop quand, il y a de la glace et on doit se stationner par dessus. Bravo Ville de Montréal, ça fait propre et entretenu. On ne peut pas dire que vous avez du mettre beaucoup d'argent sur le déneigement cette année... vous auriez pu faire un petit effort. M'enfin.


J'aurais aimé plus de neige, assez pour aller chercher ma grande à l'école avec Kiki dans un traineau, plutôt que de contourner les mottons de neige tant bien que mal avec ma poussette. Il reste deux mois, on l'attend encore, ce bel hiver tout blanc.

Heureusement qu'il ne fait pas trop froid au bout du compte. Ça aura évité les engelures et les orteilles qui piquent au dégel.

Allez, pour le fun, je mets ici un petit souvenir de 2008, lorsque la neige s'était accumulée jusqu'au toît du cabanon dans la cour.

Sunday, February 12, 2012

Des nouvelles de ma grossesse

Cette semaine, je vais atteindre 18 semaines de grossesse… ouh… on approche drôlement du milieu! Même que ma Kiki, je l’ai eu à 39 semaines et demi!

J’ai heureusement passé la loooongue et pénible période des nausées. Pour cette grossesse, je n’ai été malade que deux fois, ce n’est pas si pire et c’est pas mal dans ma moyenne. Je ne suis pas la pire et je n’ai pas eu à prendre de Diclectin ou autres remèdes du genre pour passer à travers. Par contre, je trouve ça difficile quand les plaisirs que te procurait la nourriture n’en deviennent plus. On dirait qu’il manque quelque chose à notre quotidien. Vraiment, je me passerais bien du premier trimestre.

C’est sans parler de la fatigue…ouf! Pas facile de vivre une grossesse avec une petite fille d’un an à peine qui ne faisait pas encore ses nuits au début de la grossesse. Mouaip, c’est du sport, des grossesses rapprochées. Heureusement, ma Kiki fait maintenant de bien belles nuits et s’endort facilement. Ça fait du bien.

Pour être honnête, je suis enceinte et j'ai bien hâte de voir la fin de cette grossesse, j'ai déjà commencé à mal dormir. En fait, je dors mal quand je suis couchée autrement que sur le côté gauche... ce qui ne m'est pas arrivé à mes deux autres grossesses.

Je suis pas mal fatiguée, mais je dois aussi considérer dans le compte mon petit contrat de trois jours/semaine, mon travail de journaliste d’un jour/semaine, mon cours au Cégep, ma grande de six ans, ma petite de 15 mois et la rigueur de l’hiver. Ma grossesse n’est pas la seule responsable de ma fatigue.

Dans le fond, j’ai hâte que les doux rayons du soleil printaniers viennent caresser ma peau. Il me semble que le quotidien sera plus facile sans l’habit de neige et tout le tralala à enfiler avec adresse et patience à ma petite Kiki qui se tortille comme un ver, la voiture gelée à gratter à l’occasion, mes bottes de plus en plus difficiles à mettre avec ma bedaine qui commence à me nuire et les journées qui sont encore un peu courtes. Oui, vivement le printemps et les longues marches au soleil.

Mais n'oublions surtout pas de souligner les bons côtés. Je commence à sentir bouger bébé un peu. C'est la partie que j'aime le plus de mes grossesses. C'est tellement agréable de sentir qu'il y a un petit être en dedans de nous et que tous les petits désagrements de la grossesse, je les vis par amour (déjà) pour ce petit enfant. De plus, les résultats de mes tests m'indiquent que les chances sont grandes qu'il soit en aussi bonne santé que mes deux premières et ça me réjouit.

Je suis contente de vivre cette grossesse parce que, ce bébé, j'ai bien hâte de le prendre dans mes bras. Je n'arrive pas à croire que ma petite Kiki sera une grande soeur! Et ma grande Poulette a si hâte d'être une grande soeur à nouveau. Ça sera chouette d'avoir une belle et grande famille.

Ensuite, je compte bien me remettre en forme le plus rapidement possible. J'ai déjà hâte de magasiner des vêtements que je pourrai porter plus longtemps. Les vêtements de maternité, c'est cute mais bon, ce n'est pas ce dans quoi j'ai envie d'investir énormémenent en sachant que je ne les porterai pas très longtemps... en fait, on a des dépenses un peu plus importantes à venir... comme la poussette double!! Un lit de grande pour Kiki et un banc d'auto... et peut-être une nouvelle voiture! Aouch!

Sunday, February 5, 2012

Éloge de ma merveilleuse Poulette

Ça fait longtemps que je n’ai pas parlé de ma Poulette, pourtant, j’en ai des choses à dire. La première est que je suis choyée d’être sa maman. J’ai beaucoup de chance d’avoir une jeune-fille aussi merveilleuse.

Elle a maintenant six ans et demi, je ne me souviens pas de longues périodes difficiles, même pas de vrai terrible deux, pas de horrible three, ni de f******g four. Non, franchement, je ne me souviens pas d’un âge dont je me serais passée. Je garde de beaux souvenirs, même que j’ai bien hâte de repasser par là avec mes autres filles, Kiki et bébé-à-venir.

Elle a bien eu des petites passes un peu plus difficiles, des moments où elle me répondait et qu’elle était moins polie mais ça ne durait pas plus de quelques semaines, moins d’un mois. Souvent, même, que ces périodes correspondaient à des semaines chargées ou de gros changements qui la rendaient plus fatiguée et moins facile.

Je trouve malgré tout que ma Poulette a traversé plusieurs grands événements sans trop de difficulté, le déménagement à Vancouver et l’arrêt de sa première garderie, l’entrée dans une garderie anglophone, le retour à Montréal, le début de la maternelle, l’arrivée de sa petite sœur. Malgré, parfois, ses émotions de solitude, elle est toujours restée bien sage. Elle a fait ça comme une reine.

En parlant de reine… Ma Poulette n’aime pas qu’on l’appelle princesse. Elle me dit qu’elle n’est pas une princesse, qu’elle est une reine. Et je trouve ça franchement mignon. Il faut dire qu’elle n’aime pas l’image que projettent les princesses de Disney; elles sont démunies, affairées aux corvées ménagères, fragiles et trop coquettes… Non, la Poulette est une fille fonceuse et elle ne se reconnait pas dans ces personnages. Il faut dire qu’elle a un prénom qui va bien avec l’idée qu’elle a d’elle-même.

Ce que j’aime surtout, c’est de voir combien elle est curieuse et intéressée. Si elle écoute un film où il y a des baleines, elle en fera le thème des prochaines semaines, elle voudra dessiner et colorier des baleines, lire sur elles, voir des vidéos sur le sujet. Elle se documente. Elle a eu une passe sur les chevaux, l’espace, les chiens, les dauphins, les châteaux... On peut lui lire des livres de référence et elle écoute attentivement. Elle préfère souvent cela aux histoires. Maintenant qu’elle sait lire, elle regarde ses livres sur les mammifères, l’atlas… On trouve ça tellement chouette de la voir aussi passionnée qu’on essaie de l’encourager du mieux qu’on peut. J’espère tellement qu’elle conservera cette belle ouverture d’esprit.

Ma Poulette est aussi très responsable. Je n’ai pas besoin de lui répéter deux fois une consigne. Elle est très docile et, sans être peureuse, elle ne prend pas de risque pour sa sécurité. Même envers sa sœur, elle est une petite maman; il faut laisser la porte de l’escalier fermée et elle ne l’oublie pas. Elle fait consciencieusement ce qu’on lui demande de faire. Elle est comme ça depuis qu’elle est petite. Quand je l’ai mise dans son grand lit, vers deux ans, elle n’est jamais sortie sans permission. Encore aujourd’hui, elle ne le fait presque jamais. Même au milieu la nuit, elle nous informe… il est rare qu’elle se réveille mais je me souviens qu’elle m’ait dit, une fois : « Maman, tu vas entendre du bruit, c’est que je vais aux toilettes! ».

Elle a une bonne santé. Je ne veux pas me jeter un mauvais sort mais, jusqu’à présent, je peux dire qu’elle est rarement malade et si elle l’est, ça se passe plutôt bien. Les visites à la clinique sont vraiment rares. Je suis heureuse de voir qu’elle n’a pas d’intolérance ou d’allergie. Et, je touche du bois, ça semble être aussi le cas pour sa petite sœur.

J'aimerais aussi souligner son bon cœur. L’autre jour, elle me racontait qu’une fille de sa classe, qui est arrivée à son école cette année, pleurait aux récréations parce qu’elle n’avait pas d’amies. La Poulette qui a son petit groupe d’amies depuis la maternelle me disait qu’elles ne jouaient pas vraiment avec elle. Je lui ai répondu que c’était bien triste pour cette petite fille, qu’elle devait se sentir bien seule. Deux semaines après, quand je suis allée chercher ma Poulette a l’école, cette petite fille est venue heureuse me dire que ma Poulette était sa bonne amie… Ma grande fille l’avait prise sous son aile et intégrée à son groupe d’amies. J’étais si fière.

Sa professeure m’a aussi dit combien elle trouvait que ma fille avait une belle âme. Qu’à un atelier en classe où il y avait une intervenante qui racontait une histoire d’un bonhomme carré qui arrivait dans un monde de ronds, où tout était rond, jusqu’aux portes des maisons, ne pouvait pas entrer nulle part et s’intégrer à cet environnement, on demandait aux enfants des solutions. Ma Poulette a répondu avec un grand sérieux, qu’il suffisait de tailler un carré autour de la porte, comme ça les ronds et le carré pouvaient entrer… que ça n’était pas juste d’exclure le carré et qu’il devait se sentir bien seul. Sa professeure était bien impressionnée par la maturité de sa réponse et de la façon avec laquelle elle avait répondue en traitant tous les angles possibles. J’étais bien fière.

Pour terminer, je veux ajouter qu’elle a la chance d’être douée en classe et elle est capable d’une bonne concentration. Elle aime faire avec nous de gros casse-têtes de 500 morceaux. Lorsqu’elle se lance dans un projet qui demande de la concentration, elle peut y rester un bon moment sans se tanner, des collants à numéros, des picots en plastique, un tricotin, faire dix cartes de saint-valentin et les signer toutes avec la même application, comme nous avons fait aujourd’hui. Ça me manquait c’est petites activités créatives que nous avions l’habitude de faire souvent lorsque nous étions à Vancouver, avant l’arrivée de la petite Kiki qui m’occupe beaucoup. J’aime passer du temps avec grande fille… je suis tellement choyée.

Je voudrais tellement mettre de belles photos d'elle mais j'essaie de la montrer un peu moins sur le web public maintenant, par prudence...

Monday, January 23, 2012

Des fois, on a de ces envies... de fuir!

En fin de semaine passée, Kiki nous a fait une nuit épouvantable, j'étais tellement fatiguée et le Papa l'était tout autant... J'étais assise sur la chaise berçante avec la terreur nocturne dans les bras, quelque part au beau milieu de la nuit, et j'avais la mine basse, les idées noires... un désir soudain de me retrouver seule sur une île déserte, de me pousser loin de mon quotidien m'a envahie.

Plus tard dans la journée, alors que nous faisions des commissions en famille au Costco, j'ai regardé mes petites filles, ma grande, bien gentille, qui suivait et s'intéressait et ma petite, toujours heureuse de voir des gens, qui exprimait sa joie en jasant fort, bougeant les bras et riant aux éclats, et je les ai trouvé si mignonnes, si belles, si adorables... je me suis trouvée si heureuse, tellement privilégiée, même dans ce banal quotidien dans l'un des magasins que je trouve le plus ordinaire du monde.

Je me suis tournée vers mon mari et je me suis confiée un peu repentante :"Tu sais, je vais te faire une confidence.... ce matin j'étais tellement découragée que j'ai rêvé secrêtement d'être...". Il m'a interrompue en disant: "Célibataire, sans enfant, dormir comme tu veux et avoir la paix?" J'ai rougie comme s'il venait de lire dans mon esprit. Il a continué en disant qu'il avait eu la même pensée et qu'il était même découragé à l'idée du troisième qui s'en venait. "Moi aussi!!", lui ai-je avoué le sourire aux lèvres, "moi aussi!" :)

Nous nous sommes mis à rire et, bras dessus, bras dessous, nous avons poursuivi notre magasinage avec un sourire complice, soulagés de savoir que ces périodes de découragement sont humaines et souvent partagées et qu'elles ne sont que passagères.

Puis il m'est revenu cet article, lu plus tôt cette semaine : Don't Carpe Diem . Je venais de vivre un Kairos moment dans le sens de l'auteur. Ces vrai que la vie de parents n'est pas facile mais bon, en ce qui me concerne, malgré les épisodes de fatigue et de découragement, je ne voudrais pas être ailleurs.

J'aime mon mari, mes enfants, ma famille, ma vie.

Wednesday, January 18, 2012

L'itinérance

Pour faire un contraste avec mon récent billet où je parlais de consommation, de désir et de séduction, je dois dire que mon retour au centre-ville n'est pas sans me rappeler une toute autre réalité, très souffrante... En marchant dans les corridors souterrains qui joignent les centres d'achat, j'ai croisé plusieurs personnes qui quêtaient: des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes, des blancs, des noirs et d'autres origines.

Ce qui m'a le plus saisi est quand j'ai reconnu l'un d'eux, un homme que j'avais croisé il y a quelques années dans ce même couloir qui semblait détonner avec les autres personnes qui quêtaient. En le voyant propre, les cheveux courts, et quand même adéquatement vêtu, j'avais cru qu'il en était à ses premières expériences, qu'il venait sans doute de tout perdre, que l'alcool, le jeu ou un je-ne-sais-quoi l'avait mené à cette ultime épreuve que j'espérais temporaire.

Puis, je l'avais vu et revu presque toutes les fois où je prenais ce chemin pour me rendre au bureau. Ses cheveux un peu plus longs, son approche un peu moins timide, ses vêtements un peu plus défraichis, au fur et à mesure que les semaines passaient, il semblait s'installer dans cette misère mais je rêvais secrètement qu'il se reprenne en main.

Évidemment, en quittant mon emploi pour déménager à Vancouver, j'ai cessé d'emprunter ce couloir. J'ai oublié cet homme qui m'attristait tant par sa misère.

Quand je l'ai croisé cette semaine, j'ai tout de suite eu envie de lui dire "Mais voyons, qu'est-ce que tu fais encore là? Pas toi, tu n'es pas comme les autres, tu peux t'en sortir", comme si je croisais une vieille connaissance. Malheureusment, il avait vieilli, ses joues étaient creuses, il ne demandait plus, il tendait simplement sa vieille casquette.

Je me demande comment j'aurais pu lui venir en aide... je me demande si cela aurait fait une différence si je lui avais dit spontanément ce qu'il m'est passé par la tête... Malheureusement, je ne sais pas comment agir devant cette misère et je n'ai pas le courage de les aborder et de les aider directement.

Cela dit, j'ai aussi croisé une femme itinérante que j'ai reconnue également, pour un peu les mêmes raisons... je trouve ça si triste de les revoir après quatre ans... toutes ces années passées dans la misère sans que leur sort ne se soit amélioré, c'est affreux...

C'est affreux de voir comment la consommation et la misère se partagent un même espace et que nous devenions si habitués de croiser ces pauvres gens qu'on en vienne à les ignorer.

Saturday, January 14, 2012

Moi aussi, j'ai un mot phare pour 2012

Je vois un peu partout des gens qui se choisissent un mot phare en ce début d'année et je me suis dit "pourquoi pas, moi aussi?". Finalement, sans trop y penser, il m'est venu à l'esprit en prenant ma douche.(!) Le mot "présent" s'est montré comme une évidence.

Présent, sous toutes ses fromes.

présent, adjectif
Féminin e.
Sens 1 Qui est là, qui est sur place.
Sens 2 Qui existe en ce moment.
présent, nom masculin
Sens 1 Cadeau [Littéraire].
Sens 2 Période qui se déroule actuellement.
Sens 3 Temps qui énonce le moment actuel [Grammaire].

Sens 1 Qui est là, qui est sur place.

Oui, j'ai envie d'être présente pour mes enfants, présente pour mon mari, ma famille. Passer du temps de qualité avec eux. Essayer de mettre certaines distractions de côté quand ils sont avec moi et être là, entièrement, avec eux. Pour y arriver, j'ai justement décidé ne pas retourner travailler à temps plein pour me libérer un peu et me permettre de faire ce que j'ai à faire sans avoir à négliger ceux que j'aime. Être présente à la maison nous permettra de suivre un rythme un peu moins effréné.

Sens 2 Qui existe en ce moment.

J'ai aussi envie d'être présente pour saisir l'occasion quand quelque chose se présente à moi. Être disponible pour partir à l'aventure. Être prête à vivre des moments magiques. Être.

Sens 1 Cadeau [Littéraire].

Dans le même esprit, j'ai envie de voir la vie comme un cadeau. D'être ouverte à ce qu'elle a à m'offrir et, surtout, être reconnaissante. Être attentive à ce qu'il y a de beau dans me vie et dire merci.

Sens 2 Période qui se déroule actuellement.
Sens 3 Temps qui énonce le moment actuel [Grammaire].

Vivre le moment présent, sans trop m'en faire pour le futur. Ne pas vivre dans la crainte de quelque chose qui n'arrivera peut-être jamais. S'il fallait que ça arrive un jour, le vivre quand ça arrivera seulement, un pas à la fois. C'est épuisant de perdre son temps à vivre des émotions qui ne nous sont pas destinées.


Bref, je veux être présente pour bien vivre le moment présent et savourer et apprécier ses présents.

Friday, January 13, 2012

Attention, consommation!

Depuis trois jours, j'ai un petit contrat dans une compagnie où je travaillais avant, alors forcément ça me rappelle des tas de souvenirs, dont une petite moi professionnelle que j'aimais bien entre autres.

Travailler au centre-ville collée au Centre Eaton fait aussi resurgir en moi des désirs de consommation qui m'étaient complètement indifférents depuis quelques mois...ouf, les professionnel(le)s top shape bien habillés et bien coiffés pour aller au bureau, les beaux souliers dans les vitrines, les sacoches, le cinéma pas loin, les comptoirs de chocolats et de crème glacée, les sandiwchs chez Première Moisson, les parfums des produits de beauté, les salons de coiffure... une chance (ou malchance) que je n'ai plus beaucoup d'argent à dépenser... et que j'ai une bedaine de grossesse, je ne peux pas trop me laisser aller à la tentation mais je réalise que je suis sensible à toute cette séduction...

Moi qui m'en croyais guérie.. l'autre jour, je me disais " eh bien, j'ai muri, je suis bien moins malheureuse qu'avant de ne pas pouvoir me payer toutes les belles choses que j'aimerais avoir ou de gros luxes, même que je n'y pense presque jamais". Bien sur, je n'en peux plus de ma garde-robe, j'aurais envie de tout donner et la renouveler complètement mais pas avec des vêtements griffés de dernière mode, mais de beaux vêtements confortables pas défraichis. Ailleurs peut-être que chez Costco, magasin où je m'habille ces temps-ci, parce que j'y suis et que je n'ai pas le temps d'aller ailleurs. Mes vêtements ces temps-ci remplissent la fonction de me garder au chaud et de me vêtir, sérieusement, j'aurais avantage à me mettre plus en valeur... C'est une question d'équilibre.

Aujourd'hui, comme avant, j'ai une horreur de dépenser une fortune pour des vêtements, je suis même rebutante à aller m'acheter des vêtements de grossesse chez Thyme... c'est bien trop cher! En même temps, j'aime bien la qualité et des vêtements qui ne nécessitent pas d'aller au nettoyeur.

Avant, quand je travaillais à un poste permanent et que j'avais plus d'argent, je privilégiais les soldes chez Banana Republic et Tristan... c'est ce qu'il me convenait le mieux pour mon travail, et pour la fin de semaine, j'allais chez Gap. Quand j'étais plus mince, je pouvais aller me dénicher des pantalons vraiment pas chers à d'autres magasins plus abordables... Mais bon, je n'ai jamais été une bonne magasineuse et je garde mes vêtements pendant des années, presque TROP longtemps.

Ça m'avait toujours fait rêver, les pages des magasines et les femmes bien habillées qui ont du style, mais ces temps-ci, comme je restais le plus souvent à la maison, que je ne regarde pratiquement plus la télé, que j'ai moins le temps de feuilleter les revues de mode (avant, je les lisais dans le métro!), et que je cotoie d'autres mamans débordées, j'avais presque oublié le goût de la mode et de la consommation.

En tout cas, tout ça pour dire que ces jours-ci, je réalise que je ne suis pas de marbre devant le désir et la séduction projetés par le centre-ville et ses artifices, que, tout comme on ne fait pas l'épicerie le ventre vide, je devrai sans doute laisser ma carte de crédit à la maison pour aller travailler pour un certain temps.

Sunday, January 8, 2012

Week-end au chalet

En fin de semaine, pour terminer les vacances en beauté, nous sommes allés passer une partie du week-end au chalet de mon amie, sur son domaine privé… Ce n’est pas tous les jours que quelqu’un s’achète un lac mais elle et son conjoint l’ont fait.

Ils nous ont reçus de façon très chaleureuse et nous ont fait découvrir des spécialités des marchands du coin : des poitrines de caille, des ailes de pintade caramélisées, le pain bourré d’olives et les délicieux bagels du boulanger, de la terrine de porc, de la mousse de morue fumée, des fromages des producteurs locaux… très intéressant, tout ça.

Nous sommes arrivés en après-midi le samedi et avons fait une marche le long de leur rivière (ouais, il y a aussi une rivière qui passe sur leur domaine!), la Poulette est allée voir rapidement le poulain chez un ami de notre hôte et nous nous sommes promis d’y retourner le lendemain.

Nous nous sommes tous couchés assez tôt. Nous avons dormi dans un confortable lit king dans une belle chambre, tandis que les enfants dormaient dans le salon où il y avait un divan-lit. Il faisait si noir dans cette campagne que nous sommes tombés endormis comme des bûches, même Kiki, lève-tôt de nature, s’est réveillée à 8h. Ouf, quel délicieux repos.




Le dimanche matin, il neigeait encore et il faisait un temps doux, nous avons mangé de bonnes crêpes avec du beurre d’érable, nous nous sommes habillés et avons fait une belle marche autour de leur lac. À part le bruit de nos pas dans cette neige fraîche, on n’entendait rien. La Poulette a fait le tour comme une grande. On lui a montré les traces de pas des chevreuils et des lièvres et les troncs rongés par les castors. Nous étions tellement biens.

Au retour, nous avons dîné, puis, la Poulette et son Papa sont allés faire un tour dehors, dans le spa!!!



Ensuite, il était déjà le temps de refaire nos bagages. Avant de partir, nous sommes allés voir le poney comme prévu. La Poulette a fait quelques tours et lui a dit au revoir.

Ça été un week-end bref, mais largement suffisant pour la femme enrhumée que j’étais. J’ai du vider six boîtes de kleenex pendant le séjour :P.

Encore une fois, merci à nos hôtes pour les accueil, on viendra vous voir cet été, promis :)

Thursday, January 5, 2012

Folle envie de recommencer

Ça y est, j'ai une folle envie de recommencer à blogger activement, même si presque plus personne ne me lit.

J'avais pourtant écrit un très beau texte mais je viens de le perdre en pesant sur "publier". Ah! Qu'à cela ne tienne, j'ai vraiment envie de m'y remettre pour mon plaisir, celui de documenter mon quotidien sans essayer d'épater la gallerie et de pouvoir me relire aussi souvent que j'en ai envie. Je relis régulièrement mes archives et cela me fait tellement de bien parfois de réaliser que je suis une femme merveilleuse :)... Oui, oui, merveilleuse, même s'il m'arrive souvent d'en douter :)Nous le sommes toutes.

En relisant mes histoires, parfois je m'étonne devant ce que je vis et de ma façon de le vivre, des épreuves surmontées, des petits bonheurs, des résolutions et des surprises de la vie. Je suis une femme choyée et il me faut garder l'esprit et le coeur ouverts pour le savourer pleinement. Je compte donc mettre des mots sur ce que je vis.

Bien sur, il y a Facebook mais c'est tellement différent, beaucoup moins profond, moins détaillé... j'aime bien la formule blogue. Pourquoi le blogue si c'est pour moi que je le fais? J'imagine que j'aime aussi être commentée et les liens d'amitiés qui peuvent se créer à travers la toile... en même temps, de m'imaginer un lectorat, même anonyme, me motive à mieux écrire et mieux exprimer ma pensée pour être bien comprise. J'ai tellement fait de belles rencontres grâce aux blogues.

Voilà, 2012 commence aujourd'hui

Bonne et savoureuse année!

Sunday, January 1, 2012

Bilan 2011

Ouin, pas facile à faire, le bilan de 2011, quand la nausée nous fout les bleus. On dirait que tous mes souvenirs sont teintés de ce manque d’enthousiasme qui caractérise mon état actuel semi-dépressif de premier trimestre de grossesse… ce que je n’aime pas les premiers trimestres, encore moins quand, dehors, le temps est gris et que les enfants sont malades… enfin!

À l’image de 2007, 2011 me donne l’impression d’avoir été en pause… assez étrangement, j’ai pourtant fait plusieurs trucs intéressants mais on dirait que 2008 et 2009 ont redressé la barre de mes attentes et les années qui suivent ont un défi de taille pour me surprendre… et pourtant, les Jeux, la traversée canadienne et la naissance de Kiki en 2010 avaient quand même fait d’elle une année mémorable. 2011, quant à elle, a été ponctuée de quelques événements quand même dignes de mention et je vais essayer d’en faire un résumé en images qui leur rende honneur.


Janvier, février, mars, et début d’avril, des mois d’un hiver pas assez souvent blanc. On a pourtant profité de chaque belle averse de neige et journée ensoleillée pour sortir dehors avec les enfants : ski de fond, patin… Pour la relâche, nous étions allés passer trois jours à Québec mais la température ne nous était pas favorable. Malgré cela, nous avions eu la chance d’aller patiner à la Place d’Youville qui était déserte, cela avait été un moment plaisant.


Au début avril, mon hiver avait été embelli d’un moment de nature des plus agréables, la visite de la cabane à sucre familiale de mon notre amie.


Mai, le retour du beau temps et des activités extérieures. En mai, je me suis sentie revivre… il faut dire que les premiers mois de vie de ma petite cocotte m’avaient un peu épuisée. Les fleurs et les poussest vertes m’avaient redonné de l’énergie. Les petites découvertes, l’odeur sucrée des arbres en fleur m’avaient redonné le goût de sortir de ma caverne. On a sorti notre terrasse et commencé notre jardin.



Le mois de mai a aussi été marqué par le deuxième petit marathon de ma Poulette à Chambly, où, malgré les récentes inondations dans le secteur, il faisait un temps parfait, et notre week-end à Ottawa dans le cadre du demi-marathon du Papa, où malheureusement le temps gris avait un peu nuit aux à l’ambiance.



En juin, on aurait dit que l’été se faisait un peu timide. On a eu quand même quelques journées chaudes où on a profité du soleil.



En juillet, nous avons fait une petite pause nostalgie en retournant quelques jours à Vancouver. Encore une fois, la météo n’avait pas été de notre côté… heureusement que nous avons eu quelques journées de grace.




En août, nous sommes sortis un peu avec le VR et avons passé un week-end au camping d’Oka et quelques jours chez notre beau-frère dans le Bas St-Laurent où nous avons passé une belle journée au parc du Bic.

Au retour, nous avons fait un arrêt aux Chutes-de-la-Chaudière.


En septembre, je devais retourner au travail et j’ai entrepris quelques démarches mais j’ai finalement décidé de commencer un programme de réorientation. La grande Poulette entrait en première année et elle était pas mal fière. Son adaptation s’est très bien déroulée et, depuis, elle ne cesse de nous rendre fiers. Son niveau de lecture a drôlement bien évolué et elle ne rencontre pas vraiment de difficulté dans tous les secteurs. Nous avons évidemment aussi fait notre traditionnelle sortie aux pommes

Nous avons également fait baptiser notre petite Kiki, une petite célébration sans grand flafla en groupe réduit.



Pour le mois de l’Halloween, comme j’étais en formation, ma mère est venue habiter chez nous la semaine pour s’occuper de Kiki… je n’étais pas prête à l’envoyer à la garderie à temps plein. J’ai aussi eu la chance de passer un week-end d’automne à Orford pour vivre une retraite créative avec M comme Muses. Cette année, nous n’avons pas vraiment eu le temps de coudre nos propres costumes mais ma mère en fabriqué un très coloré pour la Poulette. Nous avons organisé une petite fête avec quelques amies de la Poulette avant d’aller courir l’Halloween et c’était réussi.


En novembre, Kiki a fêté sa première année de vie et j’ai commencé une troisième grossesse.



Aussi, à deux semaines d’avis, je me suis envolée un week-end à Londres, pour rejoindre mon homme qui était en voyage d’affaires en Europe, pendant que ma mère gardait les enfants. Ce voyage éclair a été intense. Nous avons beaucoup marché et avons été gâtés avec un temps merveilleux le dimanche et aucune trace de pluie pendant ma visite.


En ce dernier mois de l’année, j’ai débuté un petit contrat de journaliste surnuméraire à raison d’un jour/semaine. Je suis très contente car ça cadre exactement dans la direction que je veux prendre suite à mon programme de réorientation. Je vous en reparlerai plus tard.


Décembre a été gris mais nous avons eu la chance d’avoir de beaux flocons le jour de Noel et deux jours avant, ce qui fait que notre séjour au Chanteclerc avec la famille s’est déroulé dans merveilleux paysage blanc.

Pour l’avenir, je pense que 2012 sera à l’image de 2008, pleine de surprises… je n’ai pourtant pas beaucoup de raisons d’y croire mais j’en avais un fort sentiment en octobre et novembre… Mon voyage à Londres m’a donné un avant-goût, je pense. On verra!