Thursday, May 22, 2014

Le petit roi est né

Petit homme que je surnomme affectueusement Grosdounet est né le 19 mai, à 41 semaines et 3 jours de grossesse. Il pesait 10 livres 4 onces et mesurait 53 cm… je pouvais bien avoir une bedaine énorme et avoir mal dans le dos. Déjà qu’il était gros, il est resté jusqu’à sa naissance en position postérieure, la colonne légèrement à droite, bien haut dans mon ventre.

Contrairement à mes deux derniers accouchements, je dois dire que celui-ci m’a paru long et pénible… tellement que j’ai du me résoudre à prendre l’épidurale ouverte à 8 parce que j’avais tellement mal et que ça progressait trop lentement. Moi qui n’en avais pas eu besoin pour les deux autres, j’ai vécu cela un peu comme un échec...

À ma grande surprise, ce quatrième accouchement m’a rappelé mon premier et je soupçonne que ma première fille, née à 41 semaines et 2 jours, était dans la même position. J’étais arrivée à 1h30 du matin et j’avais accouché à 14h10 le lendemain, épuisée après un long travail et de nombreuses poussées, bébé était sorti la tête légèrement allongée, comme ce fut le cas aussi pour petit-homme.

Il faut dire que, pour ce dernier accouchement, j’ai du avoir une induction parce qu’à mon échographie de suivi, on a observé que je n’avais plus assez de liquide amniotique pour attendre le travail naturel qui semblait tarder, alors ils m’ont annoncé que je restais à l’hôpital et que c’était aujourd’hui que ça allait se passer.

J’étais déçue d’être provoquée mais, à bien y penser, c’était le meilleur scénario. Premièrement, parce que ça s’est passé de jour et un dimanche et on a pu ainsi bien coordonner la logistique avec les gardiennes. Deuxièmement, parce que j’étais Strepto B + et j’ai ainsi pu avoir le temps de prendre la médication avant d’accoucher, réduisant ainsi les risques de contamination. Troisièmement, parce que j’avais peur de crever mes eaux à la maison ou d’accoucher dans la voiture puisque mes deux derniers accouchements s’étaient déroulés rapidement.

Finalement, c’est quand même drôle de pouvoir dire que je me suis rendue à mon accouchement seule en conduisant ma voiture  Le papa n’était pas venu avec moi au rdv de suivi puisque j’étais certaine d’en revenir rapidement... au contraire, j’ai du l’appeler pour lui dire de se préparer à me rejoindre.

J’ai été admise dans la salle d’accouchement vers 14h. Ils m’ont fait les tests d’usage et installé la perfusion pour m’administrer la dose de pénicilline 4 heures avant de commencer la procédure d’induction.  Vers 19h, ils allaient perforer la membrane mais ils ont jugé qu’il valait mieux attendre et commencer avec l’ocytocine puisque bébé était encore bien haut. Je n’ai rien senti de vraiment significatif jusqu’à minuit 30, puis à 13h j’ai senti que j’avais perdu un peu de liquide, je me suis rendue aux toilettes, puis lorsque je suis retournée à la salle d’accouchement, la poche a éclaté et le liquide a coulé à flots sur mes pieds. Je n’avais jamais vécu cela aux autres accouchements puisque j’étais allongée au moment de la rupture qui se faisait pendant un toucher vaginal.

Les contractions sont devenues de plus en plus douloureuses et je m’attendais à ce que ça se fasse vraiment vite mais, comme mentionné, j’ai eu un plateau ouverte à 8… j’ai demandé l’épidurale vers 4h… ça faisait quand même depuis 14 h que j’étais dans la salle, branchée au soluté… j’étais épuisée. J’ai pu dormir un peu jusqu’à ce que l’on juge que je pouvais commencer à pousser à 6h du matin, même si bébé étaient encore haut.

La différence avec mon premier accouchement est que mes poussées étaient très efficaces et que bébé est finalement sorti rapidement malgré sa grosse tête et la taille du bébé. À mon grand étonnement, je n’ai eu qu’une petite déchirure.

J’étais bien fatiguée après tout cet effort. J’ai vomi tout l’eau que j’avais bue, j’ai fait une petite hémorragie qu’on a bien soigné, mais tout ça était bien secondaire car j’avais enfin mon fils dans mes bras. Papa en a été ému aux larmes, après tout ce qu’on a vécu pendant cette grossesse, il avait enfin son petit gars.

Enfin, mon Grosdounet est un beau bébé en santé, ses sœurs sont en pamoison devant leur petit frère. La vie de famille est en adaptation mais je suis certaine que tout rentrera dans l’ordre bientôt.

Tuesday, April 22, 2014

Tounette, 21 mois

La charmante Tounette a 21 mois aujourd'hui. Je n’ai pas assez parlé d'elle durant la dernière année et pourtant il y en a beaucoup à dire. J’ai moins de vidéo, moins de belles photos, moins de temps… pourtant elle est si jolie et nous fait tellement de belles finesses.

Tounette, je l’ai portée le cœur heureux. Ça été, à mon souvenir, la grossesse où je me suis sentie le mieux moralement. Ça semble paraître dans sa personnalité. Elle dégage une belle joie de vivre et elle est très affectueuse. Quand elle nous étreint c’est avec chaleur et abandon, déjà toute petite, je disais qu’il y avait quelque chose d’apaisant dans son toucher, ses petites mains, je me disais qu’un jour elle serait sans doute portée vers un métier d’aidante ou d’artiste.

Autrement, Tounette m’en fait voir de toutes les couleurs, elle veut tellement faire comme ses grandes sœurs que presque rien ne l’arrête. Contrairement à Kiki qui a toujours été très prudente, surveillant chacun de ses pas, Tounette avance avec assurance et fonce sans regarder au sol, ce qui fait qu’elle peut facilement descendre le trottoir sans s’en apercevoir. La plupart du temps, je l’attrape juste à temps mais ça signifie aussi que je dois la surveiller constamment. Si j’abaisse les gardes deux minutes, je la retrouve souvent assise sur la table, debout sur un meuble ou en train de colorier un mur ou le plancher. Il y a de l’énergie et de la curiosité dans cette petite fille. Elle comprend vite et apprend rapidement.

Depuis déjà un mois, elle dort dans le lit de transition… il fallait le changer puisqu’elle essayait de grimper seule dans la bassinette. Le matin, quand elle se réveille, elle court me rejoindre dans ma chambre. Elle aime bien que je la prenne avec nous dans le lit pour se coller bien au chaud. Parfois, elle se réveille un peu (beaucoup) trop tôt, alors je dois aller la reporter dans son lit et, heureusement, elle se rendort sans chichi. On pourra donc utiliser la bassinette pour petit-homme dès les premiers jours.

J’ai bien hâte de voir comment elle réagira avec petit frère… je m’inquiète un peu parce qu’il lui est déjà arrivé de taper Kiki et même de la mordre… d’un autre côté, elle est si câline que je m’attends plus à devoir la contrôler dans ses élans d'affection, comme je l’ai fait pour Kiki qui était si heureuse de l’arrivée de Tounette dans la famille. On verra ça d'ici trois semaines.

Tuesday, April 8, 2014

Petit homme, maman est à 35 semaines de grossesse.

J’ai bien peu documenté cette dernière grossesse, il faut dire qu’elle a été accompagnée d’imprévus qui m’ont un peu détournée de mon bonheur d’attendre cet enfant tellement désiré. Oui, oui, désiré. Malgré mon âge, cette grossesse n’est pas une surprise, je voulais avoir ce dernier bébé pour compléter ma famille que je voulais grande. J’ai été très heureuse d’apprendre que je suis tombée enceinte dès le premier mois d’essais. Puis, découvrir que nous attendons un garçon, ça été toute une surprise, moi qui pensais sérieusement que j’étais une usine à princesses et que mon mari ne connaissait pas la recette pour fabriquer des petits-hommes.

Il parait qu’il sera un beau gros bébé à en juger par la taille de mon ventre et le résultat de la dernière échographie, faite à 27 semaines. Il bouge activement, et de la façon qu’il est placé, je peux facilement sentir ses petits membres passer. Sans en avoir la certitude, je peux presque deviner s’il s’agit d’un pied, d’un genou, ou d’un poing… Ça m’amuse beaucoup. Sentir bouger bébé est probablement le seul avantage de la grossesse que je savoure.

Malgré toute cette joie, c’est probablement la grossesse la plus longue que j’ai vécue… bien sur, elles durent toutes plus ou moins le même nombre de jours mais, pour cette grossesse, le temps m’a paru une éternité. Il faut dire que je ne travaillais pas et je n’étudiais pas, contrairement à la première et la troisième grossesses. Pour la deuxième, je n’avais fait qu’un petit contrat de trois semaines, mais nous sommes aussi déménagé de Vancouver à Montréal, j’ai fait un voyage de deux semaines à travers le Canada et une semaine au Mexique, et mon cher époux était entre deux emplois et était donc présent avec moi pendant les cinq derniers mois de la grossesse. Bref, pour cette grossesse, il n’y a pas grand’choses pour me distraire et, comme j’ai été quelques fois dans l’attente inquiétante de rendez-vous et de résultats importants concernant ma santé ou celle de bébé, ça n’accélérait pas les choses.


Maintenant, je suis dans les derniers milles. Il ne me reste que 35 jours avant la date prévue d’accouchement et j’ai tellement hâte. Je me demande parfois comment je vais passer au travers de ce sprint final. J’ai des brûlements d’estomac, je dors mal, parfois je manque d’air durant mon sommeil et je dois me concentrer sur ma respiration pour m’aider. Avec ces petits maux, viennent aussi les responsabilités quotidiennes. Il y a trois enfants dans la maison, dont deux plutôt jeunes qui demandent plus de soins et d’attention. Heureusement que ma grande Poulette est plus autonome et assez mature pour me venir en aide à l’occasion. Kiki aussi fait son possible pour m’aider, du haut de ses trois ans et demi. 

La maison n'est pas prête non plus. L'espace est un défi pour les grandes familles.Bébé dormira dans notre chambre pendant quelques mois avant d'avoir la sienne. Il faut que nous décidions si nous prenons le deuxième étage, qui est présentement composé de deux 3 1/2,  pour y faire des chambres, ou si nous aménageons une chambre au sous-sol pour y descendre la grande Poulette. Va falloir y penser et passer à l'action. 

Comble de tout, nous n'avons pas encore choisi de prénom... Je veux tellement choisir le plus beau pour mon unique garçon :) 

Bref,  je compte les jours et j'essaie tant bien que mal d'apprécier cette dernière grossesse, ces derniers moments où je porte la vie d'un autre que moi... bientôt, cette période de ma vie sera derrière moi et je suis certaine que j'aurai un petit soupir de nostalgie en voyant un ventre rond ou un petit bébé. 

Thursday, February 20, 2014

Quand la vie te parle… violemment.

Il n’y a pas si longtemps, le 25 novembre, je parlais de mon manque d’enthousiasme, ma piètre façon d’apprécier ma chance… j’avais l’impression de dormir ma vie… dès le jour où j’ai publié cet article, tout a déboulé…

Je suis allée à mon suivi de grossesse et le docteur m’a signalé que je faisais une légère hypothyroïdie. Que j’allais devoir prendre du syntroïde pour régulariser le tout et pour que ça n’affecte en rien le développement de mon bébé. Je me suis mise à m’inquiéter. Deux jours plus tard, j’ai refait faire un test de contrôle avant de débuter la médication et tout était redevenu normal spontanément et je n’ai donc pas du prendre la médication. Ouf!

Le 23 décembre, j’avais mon échographie de croissance. C’était la joie, on nous annonçait un garçon, puis, le médecin nous a mentionné que l’écho révélait deux marqueurs faibles de la trisomie. Bien qu’ayant peu d’importance et compte tenu de mon bon résultat lors du tri-test de dépistage, qu’il ne fallait pas trop s’en faire mais qu’elle me le mentionnait à cause de mon âge. Évidemment, je n’ai pas pu m’empêcher de lire sur le sujet. Effectivement, pris individuellement, les marqueurs n’avaient pas beaucoup de poids, mais lorsqu’ils y en avait plus d’un, ça changeait la donne.

Vous n’imaginez pas le Noël que j’ai passé. Je pleurais, je me demandais ce que j’allais faire de ce bébé s’il était trisomique… j’ai toujours cru que je n’irais pas de l’avant avec un tel diagnostique mais, y faire face, m’a fait douter : Aurais-je la force de le garder le sachant ainsi? Est-ce que je saurais jongler avec tout ce que cela implique? Serais-je capable de mettre fin à cette grossesse? Devrais-je passer une amniocentèse, malgré le risque de fausse couche que cela pourrait occasionner sur un bébé en santé?  Toutes sortes de questions, combinées à des larmes qui coulaient à flot et un sentiment de honte, me donnaient un mal de tête épouvantable.

Une semaine plus tard, le 30 décembre, j’ai enfin pu rencontrer mon médecin pour le suivi de grossesse et recevoir plus d’information sur le sujet. Il m’a fait obtenir un rdv en génétique pour le 2 janvier afin d’en avoir le cœur net. Ainsi, mon jour de l’an ne s’était pas avéré mieux que mon Noël. Heureusement que chéri avait pris congé pour le temps des fêtes et que je n’étais pas seule avec les trois petites.

Le 2 janvier, on m’a fait connaître la possibilité de faire un test d’ADN sans risque, contrairement à l’amniocentèse, pour la modique somme de 800$. Mon mari et moi n’avons pas hésité, malgré le coût, et nous nous sommes rendus le même jour au laboratoire privé qui offrait ce service.

J’ai su, le 16 janvier, que bébé n’avait pas de trisomie. J’étais tellement soulagée. Je pensais continuer le reste de ma grossesse dans la joie…

Puis, le 21 janvier, je me suis réveillée avec un problème de vision : je voyais double! Craignant une pré éclampsie, je me suis rendue à l’unité des naissances de l’hôpital Ste-Justine où je suis suivie. Mis à part un taux de fer faible de mon côté, tous les autres tests pour ma grossesse étaient bons. Bébé n’était pas en danger. On m’a référée à un neurologue à Notre-Dame que j’ai rencontré le 23. On m’a aussi recommandé de faire une échographie cardiaque parce que j’avais peut-être un souffle au cœur. J’ai donc pris rdv à l’Hôpital Jean-Talon, le 24 janvier.

La semaine suivante, Ste-Justine me rencontrait à nouveau pour un suivi du problème, ils ont poussé pour que je passe un IRM le plus vite possible, question qu’on voit clair dans tout ça. Surtout qu’excédé, l’œil que j’utilisais pour compenser s’est mis à vaciller, alors je ne pouvais plus voir clair, ni même lire l’heure… j’ai du rester couchée toute une journée sans rien faire. Le 31, je passais l’IRM à Notre-Dame.

Tout ce temps, je souffrais de diplopie et je pouvais donc plus vraiment conduire et le Papa devait courir comme un fou pour compenser : commissions, aller chercher les filles, consoler son épouse…

Deux semaines après l'apparition soudaine de mon problème de vision, ça s’est replacé et j’ai appris que mon cœur allait bien. J’étais soulagée, jusqu’à ce que je rencontre le neurologue pour le résultat de l’IRM… Je sais maintenant que je suis atteinte de sclérose en plaques… ce qui est à l’origine d’un autre problème survenu en 2009. Selon la résonnance magnétique, j’aurais eu une trentaine d’attaques silencieuses depuis le début de ma vingtaine.

Je suis sous le choc. Je repense à mon article et je m’en veux de ne pas avoir su apprécier alors ma chance à sa juste valeur. Je ne sais pas ce que la vie me réserve, j’ai peur… Heureusement, il y a différents niveaux de gravité de la maladie. Pour le moment, je me suis remise rapidement des deux attaques visibles sans médication, c’est bon signe. Par contre, je vais débuter les injections après ma grossesse, quand j’aurai mis fin à l’allaitement.

Ce que je retiens de tout cela est qu’il faut être positif, garder un bon moral, voir le bon côté des choses. L’humain est fragile et tout peut basculer si rapidement. Je pense souvent à Marie-Sol St-Onge… je pense surtout à son attitude exemplaire. Elle, qui a du être amputée de ses quatre membres, continue de sourire, d’aller de l’avant, de faire preuve de courage, de force et d'optimisme. La sclérose en plaques est handicapante mais l’espérance de vie n’en est pas fortement diminuée et elle ne crée pas de démence. Les traitements sont de plus en plus performants. Je pourrai voir mes quatre enfants grandir.

Maintenant, j’ai bien l’intention de changer mon point de vue sur ma vie, tenter d’apprécier chaque moment de bien-être, de mobilité et de légèreté. Essayer de porter plus d'importance au bon côté des choses plutôt que de m'apitoyer sur mon sort ou de craindre le pire. Cesser d'appréhender le pire et vivre le moment présent.

Merci la Vie… ton message est clair, il est violent même… mais je l’ai compris.

Tuesday, January 7, 2014

Cette année, je me souhaite...

En ce début de 2014 (geez, 2014!), j’ai envie de me faire quelques souhaits pour l’année, évidemment, le principal étant de continuer de vivre en santé entourée de ma famille. J’espère aussi que le reste de ma grossesse se passera bien et que nous aurons la chance de vivre un accouchement facile et d’accueillir un petit bébé en santé.

 Ces petits souhaits, ou actions, visent à prendre du temps pour moi de qualité, plutôt que de procrastiner et de me culpabiliser devant la somme de choses à faire. Je ne les appelle pas des résolutions parce que je sais qu’elles sont souvent condamnées à l’échec.

Je préfère m’accorder quelques plaisirs.

 · J’aimerais sortir dehors une douce journée ensoleillée d’hiver, m’installer sur une chaise et boire une boisson chaude (latte, tisane, thé?), bien emmitouflée, simplement pour respirer l’air frais sans être pressée par le froid et capter les rayons du soleil.
 · J’aimerais aller dans un spa quelques heures, me faire masser, avoir un manucure et pédicure, et quelques petits soins, sans exagérer parce que ça coûte drôlement cher de se faire dorloter.
· J’aimerais terminer la peinture que j’ai commencée il y a déjà deux ans et me lancer dans quelques petits projets créatifs que je prendrai le temps de finir.
· J’aimerais bouger plus parce que mon corps me le demande. En ce moment, je manque de vitalité et j’aimerais en gagner un peu. Je vais commencer de l’aquaforme prénatal la semaine prochaine, ca sera un premier pas. Dès que le printemps arrivera et que petit bébé sera dans nos vies, j’aimerais m’accorder de petites pauses santé et prendre soin de mon corps pour ne pas vieillir trop vite.
· J’aimerais soigner un peu plus mon apparence, pour être satisfaite de ce que je suis et pour plaire davantage à mon mari, qui est très conciliant et ne me fait presque jamais de remarques sur mon laisser-aller. Je suis certaine que ça lui ferait plaisir de voir sa petite femme un peu plus rayonnante.