Thursday, June 25, 2009

Mot du jour : zénitude

Bizarre, je regarde mon fil RSS aujourd'hui et voici ce que je vois :

Le Monde à Silvana
Zénitude dans la préparation

Profession Maman
Zenitude à l’horizon

La zénitude en tête...
Des prises et vues d’une journée au chalet

et même ici, on parle de bonheur

Les Drolet-Harvey
Merci la vie!

C'est le mot du jour, et pour moi, c'est tout le contraire aujourd'hui, mon bouclier d’optimisme et de pensée positive pour contrer le mal de vivre ambiant est en panne.

Je ne sais pas pourquoi, mais je dois constamment lutter pour garder le moral. Ce n’est pas toujours facile. Je regarde les belles choses, je contemple ma fille, j’essaie d’être heureuse et reconnaissante. Je me concentre sur le présent et tente de faire confiance à la vie pour le futur. Ça me réussit un certain temps, mais s’il m’arrive un stress émotif, je m’affaiblis, mon bouclier de protection perd de son efficacité et tout le mal de vivre latent m’envahit.

Vous savez, si je regarde l’immédiat, je suis dans une belle maison, ma fille est en santé, son père en prends bien soin… si je regarde les perspectives d’avenir ou le temps qui passe, c’est là que tout devient noir…

Pourtant, aujourd'hui, j'aurais une bonne raison de me réjouir. Je viens de me trouver un emploi je crois, et pas n'importe lequel, un contrat qui touche aux Olympiques et l'organisation d'événements. C'est super! En même temps, je suis morte de peur et déçue de ne pas pouvoir profiter de mon été avec la Poulette. Mon chômage terminait dans deux semaines et j'avais pris la décision de ne plus chercher à ce moment là.

Cet emploi n'est même pas le fruit de mes recherches récentes, mais celui de courriels envoyés en décembre, juste avant les fêtes... Ils m'avaient répondu qu'ils pouvaient possiblement avoir besoin de moi en janvier, puis plus rien pendant six mois. Avant hier, j'ai reçu un appel; hier je les rencontrais; et ce matin ils m'ont informé qu'ils m'enverront une ébauche de contrat d'ici mercredi. Niaiseux de même. Quand j'ai accepté de les rencontrer, je ne savais même pas de quoi ils avaient besoin... Quand ça se passe comme ça, on ne peut pas aller contre le courant. C'est un message que la vie nous envoie.

Bref, je vis en ce moment un stress émotif et toutes les tristesses que je tentais d'ignorer m'assaillent. Je n'arrête pas de pleurer depuis hier et j'ai mal à la tête.

Aujourd'hui, je ne suis pas dans le ton... le mot du jour ne s'applique pas à moi.

7 comments:

  1. Pauvre toi !! je te comprends....même avec les meilleures raisons du monde,tout n'est pas toujours parfait!! regarde la vie avec un petit recul et sois forte...fais toi confiance ....si cet emploi est pour toi,tu seras à la hauteur !! j'ai bon espoir ....tout finit par s'arranger...........zénitude vient à notre secours !! xxx

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  2. J'ai aussi ce mauvais penchant pour la mélancolie... C'est encore plus frustrant quand on a une vie «modèle», qu'on a tout ce qu'il faut pour être heureuse...

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  3. J'aurais envie de te dire que c'est comme la douleur de l'accouchement: embrace it, don't fight it!

    C'est une super belle nouvelle pour toi, une magnifique expérience qui s'offre à toi... Imagine tout le bagage avec lequel tu reviendras à Montréal dans quelques mois! Une année à la maison avec la poulette, à découvrir l'autre bout du pays, du bénévolat pour un organisme touristique + un emploi en organisation d'événement, en tourisme également! Tout ça, en gardant une magnifique visibilité au Québec!

    Morte de peur? Tu as quitté le Québec pour vivre dans une ville que tu ne connaissais pas, et regarde-toi maintenant, moins d'un an plus tard! Prête à la faire découvrir à plein d'autres personnes! You can do this!!!! :)

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  4. Merci les filles...
    Merci Julie...

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  5. J'abonde dans le sens de Vérouche, mais que dire de plus pour t'aider... Je suis comme toi, je regarde mon bonheur, ma vie « parfaite » et ... je sombre constamment dans la mélancolie, l'angoisse, la peur. Difficile d'être zen, même si j'essaie foirt fort depuis plus de 33 ans...

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  6. Aaahhh MC! Je te comprends tellement... j'ai moi aussi ce petit côté mélancolique en moi qui préfère voir ce que je n'ai pas et m'en morfondre que d'apprécier ce que j'ai et de le savourer! Dans mon cas, la température et le timming dans le mois y sont pour quelque chose... je ne sais pas pas pour toi! ;)

    Courage ma belle! Tu sais ce que tu as, qui tu es et ce que tu veux...

    Demain sera une autre journée :)

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  7. Marie-Chaton, ne t'en fais pas ma chouette. Essaie-le et si tu n'aimes pas ça, tu laisses le travail. Sinon, il se peut fort bien que le tout se révèle l'une de tes expériences de travail les plus enrichissantes. Tu vis présentement une belle aventure à Vancouver, tu peux profiter de ta jolie poulette et de la vie. C'est normal d'avoir peur et d'angoisser quand quelque chose de nouveau se présente.

    Les filles, ne vous en faites pas, l'angoisse et la mélancolie s'atténuent et/ou disparaissent à l'arrivée de la quarantaine (au moins vieillir sert-il à quelque chose...) ;-)

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