Friday, September 9, 2011

Ouh you youille... pfffrtt! Soupir, soupir!

Ben voilà, je suis de retour… et pourquoi? Parce que je suis émotive, parce que ma vie est en mouvement, parce que je me sens toute chose… Eh oui, tout ce bouleversement parce que le congé de maternité achève. Je vous l’ai dit, quand je suis bien, j’ai beaucoup moins d’inspiration. Et là, croyez-moi, je suis inspirée. Vraiment!

Depuis le début de ma recherche d'emploi à la fin août, je n'ai envoyé que deux CV ; le premier m'avait retenue et m'avait envoyé un questionnaire auquel j'ai du mal répondre puisque je n'ai pas de nouvelles, l'autre, j'ai fait une première entrevue téléphonique et j’aurai une deuxième entrevue en personne vendredi, c’est un poste en communications. Je suis contente car ça veut dire que mon CV est bon et que je sais me défendre en entrevue téléphonique mais, comme vous le voyez, je ne cherchais pas fort, fort, parce que je voulais rester le plus longtemps possible avec ma cocotte... là, j'ai tellement le coeur gros... je ne veux pas qu'elle aille à la garderie à temps plein... je ne veux pas que quelqu'un d'autre que moi voit ses premiers pas, je ne veux pas que ces gens là voient plus souvent mon bébé que moi...

Je ne veux pas courir pour la garderie qui ferme à 17 h et faire faire les devoirs en catastrophe à ma grande et préparer les soupers tout en sachant que le Papa n'arrive que rarement avant 18 h 30... Se lever tôt, se préparer, faire les lunchs, faire déjeuner et préparer les enfants et les reconduire pour arriver à l'heure au bureau... puis recommencer tout ce manège tous les jours... ce n'est pas une vie de famille ça, c'est l'enfer sur terre! Évidemment, il y a moyen de s’organiser et je ne suis pas seule, le Papa est là.

Snif, en même temps, je ne vais quand même pas négliger mon entrevue parce que j'essaie de me laisser porter par la vie... et si ce job est pour moi, je l’aurai sans doute.

J’aimerais tellement me payer le luxe d’être mère au foyer, c’est tellement simple : bébé est malade ? On reste à la maison. Une journée pédagogique ? Chouette, on se fait une journée spéciale. Cuisiner les repas ? Pas de problème, je suis là pour ça. Chéri doit finir de travailler tard ? Qu’à cela ne tienne, je n’aurai pas à courir de toute façon. Les devoirs ? Un jeu d’enfant. Oui, être à la maison permet de passer du temps de qualité avec ses enfants et de leur offrir un rythme de vie un peu plus paisible. Par contre, ça coute cher et ça fait un trou dans les curriculum vitae. J’ai peur de ne plus pouvoir relancer ma carrière ensuite.

En même temps, j’avais été mise au courant qu’il existait un programme subventionné de douze semaines sur l’aide à la réorientation de carrière. J’avais justement un rendez-vous mardi prochain pour une séance d’information. Pour être éligible, on doit être sans emploi, au chômage ou sans ressource financière. Je trouvais ça intéressant. Mais bon, ce ne serait qu’un revenu minime et on ne sait pas où ça pourrait mener. Un risque important.

Je ne sais pas si la vie me demande d’être courageuse et de me lancer dans la quête de ce qui me conviendrait le mieux au risque de chercher longtemps ou si elle me dirige vers un emploi plus payant où j’ai de l’expérience et où je sais concrètement ce que je dois faire. Mon conjoint m’avait autorisée à retourner aux études pour me réorienter, il était prêt à assumer le coût. Malheureusement, je ne savais pas trop en quoi aller, alors ça me valait pas la peine d’y retourner pour encore faire un choix qui ne me convient pas.


Bref, je ne sais pas quoi faire et je suis stressée.

Bon, va falloir que je me calme... ah la la, pas facile, un coeur de mère.. heureusement que j'ai recommencé cette semaine mes cours de yoga, seule cette fois-ci, ça va m'aider à mieux respirer..

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