Sunday, March 28, 2010

Un gros changement

Ca va faire bientôt deux mois que je suis enceinte (8 sa/6sg). Eh oui, nous avons décidé d’offrir à notre belle Poulette de bientôt 5 ans la chance d’être une grande sœur. Je suis très heureuse que le tout se soit déroulé aussi rapidement après notre décision puisque je débute une période de transition entre Vancouver et Montréal. Mon contrat de travail étant terminé, de même que mes implications bénévoles au niveau de Tourism Vancouver et du journal du quartier, je suis entre deux aventures. Je me réjouis d’être enceinte puisque je crois bien que j’aurais trouvé le temps vraiment long à « essayer » sans avoir d’autres préoccupations en tête que le déménagement prochain. Heureusement, tout semble bien se dérouler et j’aurai mon RDV de trois mois à Montréal à la fin avril/début mai.

Au début de ma grossesse, je n’avais aucun autre symptôme que mon absence de règles. Je trouvais ça chouette mais je me demandais si je devais m’en inquiéter. Je me demandais comment j’avais pu être assez intense à ma première grossesse pour réussir à couper de mon alimentation le café que j’aime tellement savourer à chaque matin. Je me demandais comment j’avais fait pour manger si peu de chocolat et boire autant d’eau.

Finalement, je n’ai pas eu besoin de m’inquiéter bien longtemps puisque mes seins ont atteint la taille de deux pamplemousses et depuis deux semaines, je suis en croisière… le mal de mer sans les paysages. Et c’est là que je me suis souvenue de ma première grossesse! Ah oui, je me souviens! Exactement cela, le même état d’écoeurantite! Pas envie de manger tout en sachant qu’il faut bien se nourrir pour bébé.

Le café ne me tente même pas. Je bois de l’eau et des infusions de gingembre à la tonne pour m’enlever ce mal de cœur constant. Je dors comme une buche dès que je pause la tête sur l’oreiller. Je suis enceinte, il n'y a pas de doute!

Moi qui avais tellement hâte de tomber enceinte, j’affiche maintenant un air de lendemain de veille à tous les jours. Ouf, pauvre conjoint qui doit supporter mon humeur de zombie. Les hommes peuvent bien ne pas nous comprendre, avant la grossesse, on soupire chaque fois qu’on voit un ventre rond tout en regardant notre homme avec un air de petit chien piteux, puis maintenant qu’on est enceinte, on se plaint du mal de mère. Moi-même je ne me comprends pas! J’ai l’air de vivre un calvaire, pourtant je suis si heureuse.

Et voilà, il manque encore un tout petit mois pour avoir franchi le cap des douze premières semaines. J'ai hâte et je suis confiante. La dernière fois, mon mal de coeur a cessé après cette période et j'espère bien que ça se répétera pour enfin vivre ma grossesse avec le sourire.

Je vous avais dit que mon blogue reprendrait un air plus familial :)

Une marche dehors


Ce samedi, on nous annonçait de la pluie, alors quand j'ai vu qu'il faisait un temps doux et que dehors ça sentait le printemps à plein nez, au son des oiseaux dans la cour, j'ai proposé qu'on aille prendre une marche derrière chez moi. Le Papa quant à lui, nous a proposé une marche à Delta, un endroit plat et marécageux où on retrouve pas mal d'oiseaux apparemment. On a effectivement croisé un faucon et un aigle à tête blanche, quelques rouges-gorges canadiens (merle d'Amérique), des mésanges, des moineaux et des mouettes! Même si on ne les a pas vu pas assez de près pour faire de bonnes photos, on a eu du plaisir à marcher dans le calme de la nature.

Je dois avouer que j'en avais franchement besoin! J'ai tellement travaillé ces derniers temps que j'étais en manque de tout ce qui est naturel, paisible et calme.

D'ailleurs, on a réalisé que la Poulette en avait besoin aussi! Elle s'est vraiment bien amusée avec son papa et ses jumelles à essayer d'observer les oiseaux. Elle a eu un plaisir fou à courir sur une petite piste recouverte de sable (une similie dune ou je ne sais trop).


Elle nous a ramassé des cailloux et des pissenlits. Il faisait assez doux pour qu'elle demande qu'on lui enlève son manteau. Elle courait partout.

À la fin de cette petite balade, nous avons longé un terrain où quelqu'un avait coupé le gazon quelques jours plus tôt. La Poulette en a d'abord pris dans ses mains, puis - était-ce l'appel du printemps? Je ne sais pas trop comment ça lui a pris - elle s'est mise à se rouler dedans, un long moment. Elle nous suivait en roulant dans le gazon et en riant de bon coeur. Un vrai contact avec la nature. J'étais contente de voir mon petit bébé crotté :) Il me semble qu'un enfant qui reste toujours propre et impeccable passe un peu à côté de la vraie liberté.

J'ai profité de cette marche pour prendre quelques photos. Ça faisait déjà un bon moment que je n'avais pas touché la caméra (d'ailleurs, on a rentourné la Pentax, finalement, on ne l'a pas trop aimée). Je trouve intéressantes ces fleurs des marais. Elles sont malodorantes mais elles frappent le regard par leur couleur jaune et leur taille.
Et bien sûr, les fleurs de "salmon berries".

"Tiens maman, j'ai ramassé un nid"

Bref, ce fut une bien bonne idée que cet après-midi dehors.

Sunday, March 21, 2010

Milieu de nulle part

Drôle de sentiment que celui de se sentir au milieu de nulle part. On m'avait dit qu'après mon contrat, j'aurais un sentiment de vide. Apparemment, après quelque chose d'aussi gros, on se sent perdu, comme si jamais on allait revivre de moment aussi intense. En ce qui me concerne, pour le moment, je ne veux même plus y repenser. Regarder des photos du mois de février me lève le coeur. Un espèce de dégoux de tout ce que j'ai vu. Un besoin intense de faire le vide, d'oublier cette expérience. Trop! J'ai besoin de vide et pas celui contre lequel on m'avait prévenue.

Il y a bien sûr quelques moments exceptionnels dont je me souviendrai avec nostalgie un certain bon jour mais, pour le moment, c'est assez. J'ai tellement travaillé durant cette période. Tellement passé de temps à cet endroit. Tellement vécu de stress à faire rapidement des tâches qui me demandaient beaucoup d'attention. Tellement ignoré la fatigue. Maintenant, j'ai besoin d'une cure. Une cure d'éloignement par rapport à tout ça.

Enfin, mon contrat a terminé vendredi (deux semaines plus tard que prévu) et je pourrai enfin cesser de penser à tout cela et tourner la page. Je suis persuadée que plus tard, je vais pouvoir revoir le tout avec le sourire et me compter parmi les privilégiées d'avoir vécu une telle expérience.

Pour le moment, j'ai envie de soleil, de marches dans le bois, de sentir l'odeur de gazon fraichement coupé. J'ai envie de nature et de calme. J'aimerais aller dans un spa, tranquile, seule et paisible. Me faire masser et relaxer.

Par contre, ça ne sera pas cette semaine car je ferai mes 30 heures promises à Tourism Vancouver (après les Jeux finalement, pour relayer les troupes fatiguées). Ensuite, j'aurai une semaine à moi avant que ma Poulette n'aille plus que deux jours par semaine à la garderie en attendant de retrouver du travail ou faire quelques petits contrats. je pourrai voir si je peux m'évader une journée ou deux.

À la fin avril, nous irons passer deux semaines à Montréal puis nous reviendrons pour préparer notre retour définitif au bercail. J'ai hâte au retour et en même temps je suis certaine que j'aurai beaucoup de peine de quitter Vancouver, cette ville merveilleuse qui m'a permis d'unifier notre famille. Cette aventure imprévue qui m'a fait découvrir des paysages époustouflants. Cette belle grande maison entourée d'arbres.

Vancouver 2010 était au centre de mes projets depuis près de deux ans. Maintenant que les Jeux sont terminés, que nous mettrons fin à ce doux exil, quelle sera ma vie au retour? Quel type d'emploi vais-je trouver? Beaucoup d'inconnu.

Heureusement, il y a un beau projet qui se prépare en moi et je souhaite qu'il se réalise. À part cela, je suis un peu au milieu de nulle part, je me sens un peu bizarre.

Vivement l'été.

Tuesday, March 16, 2010

Des fois la lumière est juste Wow!


Au souper ce soir, j'ai regardé par la fenêtre et j'ai été fascinée par cette belle lumière mystérieuse. Je suis allée chercher mon appareil photo.

Différents clichés au fur et à mesure que la lumière changeait.



Quand j'ai vu cette lumière, je me suis dit : Où est l'arc-en-ciel? Et il est apparu quelques minutes après. Un vrai arc, comme l'autre jour. Un arc-en-ciel comme seul Vancouver m'a offert jusqu'ici. Dans ce coin de pays, ils sont incroyables. Je ne sais pas si c'est parce que le soleil se couche sur la mer ou parce qu'il se reflète sur les montagnes, ou simplement parce que presque rien ne me masque la vue? Ici, les arcs-en-ciel sont magiques.

Sunday, March 14, 2010

Une voiture emballante!


Ce matin, je lisais un billet des Banlieusardises et j'ai trouvé très drôle que nous ayions, chacune à notre façon, emballé un cadeau avec beaucoup de soin avec l'aide de nos grandes filles :) Les (petits et grands) esprits se rencontrent.

Hier, c'était la fête d'un très bon ami de la Poulette. On avait deux petits cadeaux, un carré et l'autre rectangulaire. Il me manquait de papier pour faire le dessous du plus petit. Alors, j'ai pensé le coller sur l'autre. Du coup, on a remarqué que ça ressemblait à une voiture, ou un bateau. Alors, on s'est mises à paufiner notre emballage.

Le résultat était assez joli. Je me demande même comment son ami a pu être capable de déballer son cadeau sans avoir le coeur un peu brisé de détruire cette jolie bagnole :)



Je pense que je serais prête pour avoir un petit garçon.

En parlant d'emballage, vous pouvez aussi lire :
http://2000neuf.blogspot.com/2009/03/quoi-faire-avec-les-dessins.html

Saturday, March 6, 2010

Test de la nouvelle Pentax Optio W80


Enfin une caméra plus petite. Elle succède à l'autre caméra compacte que j'avais brisé en juillet dernier. Pourquoi ce modèle? Parce qu'elle va sous l'eau. Alors, je pourrai l'amener en bateau ou sur le bord de la plage à ma guise. En plus, elle résiste au choc : elle résiste à une chute jusqu'à un mètre du sol, et comme c'est comme ça que j'ai tué l'autre caméra de poche, je trouve que c'est juste normal de rechercher un modèle solide.




Pour la première journée, j'ai fait quelques tests. C'est clair que ça sort bien avec une belle journée de lumière naturelle... j'ai même réussi un peu de macro... mais elle vise bien moins bien que ma Nikon, c'est évident.

Thursday, March 4, 2010

C'est reparti pour les fleurs


Si à certains endroit les cerisiers perdent déjà leurs pétales, il y a encore des milliers de boutons de fleur à éclore sur d'autres... Le printemps ne fait que commencer mais déjà les crocus sont à leurs derniers jours, les jonquilles sont en fleurs et les jacinthes sont sur le point d'étaler leurs couleurs, j'ai aussi aperçu quelques camélias et des magnolias. Je suis assoiffée de journées de marche et de photo.


Sentez-vous le parfum printanier?





Tuesday, March 2, 2010

Narcisses sous la pluie et arc-en-ciel de mars




Un arc-en-ciel que j'ai vu ce soir, juste derrière ma maison. Il faisait un arc au-dessus de la rue.

Si j'avais couru jusqu'à ces arbres, je crois bien que j'aurais trouvé un lutin.

Monday, March 1, 2010

La Grande Finale!

Il s’en est tellement dit des choses sur les Jeux qu’il m’est assez difficile d’y ajouter davantage de contenu qui ne serait pas redondant. Tout ce que je peux vous raconter est mon expérience personnelle. Je partagerai donc avec vous aujourd’hui mon souvenir le plus marquant de ces Jeux.

Durant les premiers jours, commencés sur une note négative, j’avais peur que ces Jeux marquent l’histoire pour avoir été les « worst ever »… Je m’imaginais dans le futur en train de discuter de ces Jeux avec des interlocuteurs et qu’ils me répondent tout de go : « Ouais, tout un échec ces jeux là hein? ». Je trouvais ça dommage que mon expérience à ceux Jeux soit associée à toutes sortes de mauvais souvenirs. Puis, le vent à tourné et les Jeux sont devenus ce qu’ils sont aujourd’hui : une superbe fête remplie de personnes joyeuses, un record mondial de médailles d’or, des athlètes aux histoires touchantes et aux exploits des plus brillants, un match de hockey des plus sensationnels, une victoire et une célébration époustouflantes. Je lis maintenant des reportages et des éditoriaux et le ton est presque partout le même : Quels jeux et surtout quelle ambiance!


Dimanche après-midi, ma famille et moi étions allés visionner la partie de hockey entre les Canadiens et les Américains dans le bistro de la Place de la Francophonie. Vers la moitié du match, j’avais du quitter le Papa et la Poulette pour aller travailler au 32e étage d’un édifice sur Beach Avenue. Des partenaires venaient retirer une antenne de radio qui avait servi aux jeunes journalistes de Franco Médias et je devais être là pour leur donner l’accès. C’est ainsi, qu’à la fin de la dernière période, j’ai eu la chance de monter sur le toit et d’être témoin d’un des moments les plus intenses des Jeux, vu du ciel.

J’étais montée sur le toit lorsqu’il ne restait qu’une minute à la fin de la troisième période. Le Canada menait et je m’attendais à entendre les échos de joie des spectateurs du David Lam Park que je pouvais voir au loin par la fenêtre. Mais rien… je me disais que cette minute était dont bien longue… pas de « boouh! » ni de « hourra », seulement un étrange silence. C’est alors que mon conjoint m’a appelée et m’a annoncé que les Américains venaient de compter. Stupéfaite, j’étais donc retournée travailler tout en jetant un coup d’œil distrait à la télé, trop nerveuse pour regarder attentivement.


Puis, soudain, la victoire. Un immense cri de joie a fait écho dans la ville. Je suis retournée sur le toit à toute vitesse et j’ai vu un spectacle unique : la ville entière célébrait, des fenêtres de toutes les tours avoisinantes, on pouvait voir des gens habillés de rouge crier et brandir leurs drapeaux, les voitures dans les artères klaxonnaient et de partout on pouvait entendre résonner la fierté et l’effervescence, à 360 degrés. Quel moment! Du haut du toit, je criais en cœur avec le reste de la ville. Suite à cela, la fête n’a plus fini. Des milliers de gens traversaient les ponts et se dirigeaient vers le centre de la ville pour fêter en grand cette victoire inoubliable.


Il faisait beau et chaud à Vancouver et l’histoire des Jeux de 2010 se terminait en beauté. Ce jour là, on a vu s’évanouir les derniers doutes : les Jeux d’hiver de Vancouver 2010 étaient un succès, malgré ses imperfections! Oubliez la cérémonie de fermeture diffusée à la télévision, la vraie cérémonie se déroulait dans les rues gorgées de fans.

La dernière nuit des Jeux...

Résumé en images (Place Franco)


Transe-Express au sol





Le Grand Défilé Big Nazo : une parade quotidienne à la Place, animée par des étudiants d'écoles francophones.

Une superbe sculpture de Joe Fafard, une artiste francophone du Saskatchewan.